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Reconnaissance d'un État palestinien : la droite ne décolère pas

Alexandre Chauveau . 1 min

Alors qu'Emmanuel Macron reconnaîtra ce lundi soir l'État de Palestine, la décision du chef de l'État déchire le paysage politique français. Alors que la gauche déplore que la reconnaissance intervienne tardivement, à droite, on accuse le président de la République de faire le jeu du Hamas.

La décision ne fait pas l'unanimité. Ce lundi, le président de la République Emmanuel Macron s'apprête à reconnaître un État palestinien, lors d'une Assemblée générale des Nations unies, à New York. Mais la reconnaissance de l'État palestinien enflamme la classe politique française.

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Une décision qui va dans le bon sens, mais encore insuffisante à gauche

La gauche déplore ainsi que cette décision intervienne tardivement. "Il faut qu’aussitôt que l’État Palestinien aie été reconnu, des sanctions contre Israël (soient appliquées, ndlr) pour qu’ils arrêtent le génocide en cours à Gaza et l’annexion en Cisjordanie", souligne le député LFI Éric Coquerel

Mais à droite, le Rassemblement National évoque une faute politique de la part d’Emmanuel Macron, coupable selon le parti d’avoir choisi le mauvais moment pour reconnaître l’État Palestinien. "Cette faute politique et diplomatique profite bien sûr au Hamas. Dans notre programme, il y a la reconnaissance de deux États, oui, mais il y a un problème de temporalité. Il ne faut pas oublier qu’il y a toujours 48 otages retenus par le Hamas", note Philippe Ballard, député RN.

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La droite regrette l'importation du conflit en France

Enfin chez les Républicains, François-Xavier Bellamy regrette lui aussi le moment choisi par le chef de l’Etat, alors que des otages sont toujours retenus, que le Hamas n’a pas été démilitarisé et qu’aucune alternative politique ne semble émerger.

"Ce qui est une faute, c’est de faire que les conditions qu’il avait lui-même (Emmanuel Macron, ndlr) fixées ne soient plus à l’agenda", explique-t-il. Et la droite, dans son ensemble, dénonce l’importation du conflit en France par la gauche et l’extrême gauche.