Reconnaissance d'un État palestinien : Bruno Retailleau, Marine Le Pen... La classe politique s'indigne
Ce lundi, le président de la République Emmanuel Macron a reconnu l'État palestinien. Mais cette décision indigne une grande partie de la classe politique, à l'image du patron des Républicains Bruno Retailleau, ou encore de la cheffe du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen.
La reconnaissance de l'état de Palestine indigne une partie de la classe politique en France. De droite comme de gauche, de nombreux élus sont hostiles à cette décision entraînant de vives critiques.
LFI demande la création d'une ambassade française en Palestine
À commencer par les soutiens du président de la République. Plusieurs députés macronistes se sont opposés à cette décision, tout comme les Républicains et leur chef Bruno Retailleau, en désaccord avec Emmanuel Macron. "C'est donc son choix, ce n'est pas le mien", dit le ministre de l'Intérieur. Selon lui, les conditions posées par le chef de l'État avant de reconnaître la Palestine ne sont pas réunies.
"Parmi ces conditions, il y a la libération des otages. Il y en a 48, mais il y'en a combien de vivants sur ces 48 ? Il y avait aussi le fait qu'il y ait évidemment l'éradication du Hamas et le fait qu'il y ait une reconnaissance d'Israël par un certain nombre de pays arabes", explique Bruno Retailleau.
Même son de cloche au Rassemblement national qui a fait de la question des otages un point non négociable. Pour la gauche, cette décision reste insuffisante. Il faut maintenir la pression, sanctionner Israël et stopper les ventes d'armes, signe le Parti Socialiste dans un communiqué, pendant que la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon demandent la création d'une ambassade française en Palestine.