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Emmanuel Macron à l'ONU : «Je déclare que la France reconnaît aujourd'hui l'Etat de Palestine»

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Emmanuel Macron annonce que la France reconnaît officiellement l'Etat de Palestine
Emmanuel Macron annonce que la France reconnaît officiellement l'Etat de Palestine AFP / © Angela WEISS / AFP

Ce lundi soir, Emmanuel Macron a annoncé que la France reconnaissait officiellement l'Etat de Palestine lors d'une conférence sur la "solution à deux Etats". À la tribune des Nations unies, le président français a ajouté qu'une ambassade en Palestine serait conditionnée à la libération de "tous les otages" et un "cessez-le-feu" à Gaza.

"Pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien". Depuis la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron a reconnu ce lundi l’Etat palestinien au nom de la France. "La France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine", a déclaré le président français sous les applaudissements, à l’ouverture du rendez-vous annuel des Nations unies à New York. Une reconnaissance avant tout symbolique.

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"Le temps est venu"

"Nous sommes là car le temps est venu. Le temps est venu de libérer les 48 otages détenus par le Hamas. Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite. Le temps est venu car l'urgence est partout. Le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir", a-t-il insisté.

En revanche, Emmanuel Macron a précisé que l'établissement d'une ambassade de France dans le futur Etat palestinien sera conditionné à la libération "de tous les otages détenus à Gaza" et à un cessez-le-feu dans ce territoire.

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"Une récompense pour le Hamas"

Cette annonce intervient au lendemain de celle formulée par le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal. Cette décision devrait être suivie par d’autres pays ce lundi à l’ONU, comme Andorre, la Belgique, le Luxembourg, Malte, Monaco et Saint-Marin.

De leurs côtés, Israël et les Etats-Unis ont fustigé cette reconnaissance. Le président américain Donald Trump, principal allié du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, estime que c’est "une récompense pour le Hamas".