Publicité
Publicité

Rapport sur les Frères musulmans : la discorde entre Emmanuel Macron et Bruno Retailleau

Jacques Serais . 1 min

Ce mercredi, un rapport de 73 pages sur l'ampleur de l'influence des Frères musulmans en France doit être présenté en Conseil de défense. Il révèle l'étendue de leurs réseaux associatifs, culturels et éducatifs, mais également des financements étrangers. Emmanuel Macron et Bruno Retailleau ne partagent pas le même avis quant au plan de réaction.

Un document de 73 pages qui décrit, chiffres à l'appui, l'ampleur de l'influence des Frères musulmans en France dans de très nombreuses sphères de la société doit être présenté mercredi en Conseil de défense. Pour Bruno Retailleau, ce rapport est la preuve qu'il faut agir très fort et très vite, mais l'Élysée n'est pas tout à fait sur la même ligne.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Il ne faut pas faire d'amalgame"

Bruno Retailleau voulait initialement rendre public lui-même ce rapport confidentiel, mais Emmanuel Macron en a voulu autrement. Afin de tenter de contrôler la potentielle déflagration, l'Élysée a repris la main. Mais entre la place Beauvau et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, le discours n'est pas exactement le même. Le chef de l'État préfère prendre des précautions.

"Il faut bien faire la distinction entre le séparatisme, qui pousse à se mettre ostensiblement en retrait, et l'entrisme qui est dissimulé", analyse minutieusement un conseiller élyséen avec beaucoup de prudence. Le président appelle à un discours équilibré. "Il ne faut pas faire d'amalgame", insiste ce même conseiller.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Comment Emmanuel Macron compte marquer sa différence alors que cette réunion stratégique doit faire l'objet d'arbitrage ? Selon les informations d'Europe 1, plusieurs mesures ont été évoquées lors de récentes réunions comme le démantèlement de certaines associations et la révision d'agréments pour les établissements scolaires sous contrat. Des solutions déjà utilisées ces dernières années et qui n'ont pas suffi.