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Jacques Serais, édité par Solène Leroux , modifié à
Nouveau Conseil des ministres ce jeudi, le deuxième de la semaine. Emmanuel Macron a donné rendez-vous au gouvernement à 16 heures au palais de l'Élysée. Un texte doit être présenté à cette occasion : le projet de loi sur le pouvoir d'achat, et le plus dur commence pour l'exécutif.
ANALYSE

Après le discours de politique générale d'Élisabeth Borne mercredi, place à un nouveau Conseil des ministres jeudi. Le deuxième de la semaine ! Emmanuel Macron a donné rendez-vous à son gouvernement à 16 heures au palais de l'Élysée. Un texte doit être présenté à cette occasion : le projet de loi pouvoir d'achat, et le plus dur commence pour l'exécutif.

Le nécessaire compromis

La Première ministre le répète à l'envi : elle veut travailler à des compromis avec les forces d'opposition. Mais la tâche s'annonce particulièrement ardue, voire impossible, sur la question du projet de loi sur le pouvoir d'achat, car chaque petit pas, chaque mesure éventuellement accordée à un camp, vaudra la réprobation de l'autre.

Exemple avec l'augmentation du Smic à 1.500 euros net réclamée par l'alliance de gauche. Même si ce n'est pas d'actualité, l'exécutif sait d'avance qu'imaginer une telle concession à la Nupes lui ferait perdre immédiatement les voix des Républicains. Et vice-versa sur d'autres mesures. Autrement dit : l'examen du projet de loi "pouvoir d'achat" va révéler au grand jour le blocage profond auquel est confrontée la représentation nationale.

Une dissolution prochaine ?

Une situation intenable aux yeux d'un certain nombre de députés. D'ailleurs, aussi bien dans les rangs de la majorité que du côté de l'alliance de gauche, des voix commencent déjà à s'élever en faveur d'une dissolution de l'Assemblée nationale. Chacun espérant à moyen terme renverser la table à son profit.

C'est dire si l'examen de ce projet de loi qui débutera dans deux semaines, le 18 juillet, s'annonce pour le moins prometteur.