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Mort d'Aboubakar Cissé, attaques de LFI et de Laurent Wauquiez... Bruno Retailleau répond aux critiques

Arthur De Laborde // Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min

Ce mercredi, Bruno Retailleau s'est exprimé sur la récupération politique de la gauche, notamment de Jean-Luc Mélenchon, après la mort dans une mosquée d'Aboubakar Cissé la semaine dernière. Le ministre de l'Intérieur a également indiqué garder son calme vis-à-vis des attaques de Laurent Wauquiez dans la course à la présidence des LR.

Invité ce mercredi matin de la Grande interview Europe 1 - CNews présentée par Sonia Mabrouk, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau en a profité pour s'exprimer sur plusieurs sujets politiques importants du moment, dont les attaques de la gauche à son encontre après la mort d'Aboubakar Cissé dans une mosquée la semaine dernière, mais aussi de la course à la présidence des Républicains.

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La défense face à Jean-Luc Mélenchon

Le ministre de l'Intérieur s'est défendu des attaques par la gauche après la mort d'Aboubakar Cissé dans la mosquée de La Grand-Combe dans le Gard, la semaine dernière. Particulièrement accusé par la gauche d'avoir refusé de recevoir la famille d'Aboubakar Cissé, le locataire de la place Beauvau parle d'un mensonge. Il dénonce une récupération politique, notamment de la part de Jean-Luc Mélenchon et ses troupes.

Le ministre de l'Intérieur préfère en tirer une certaine fierté. "Jean-Luc Mélenchon, d'abord qu'il me désigne nommément, que les Insoumis m'attaquent, j'en fais plutôt un titre de gloire. Pour moi, ce sont des boussoles inversées. C'est-à-dire que quand il montre le Nord, en réalité, c'est l'inverse. Ce qu'ils cherchent, lui, c'est à ramasser, à picorer quelques voix dans l'électorat musulman", estime Bruno Retailleau.

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La course pour prendre la tête du parti LR s'intensifie

Bruno Retailleau tente de garder son calme face aux attaques constantes de Laurent Wauquiez. Le patron des députés LR reproche en particulier le manque d'indépendance du ministre de l'Intérieur vis-à-vis du gouvernement.

"J'entends ces attaques-là, elles sont quotidiennes, matin, midi et soir, mais je me suis promis de ne lâcher de mes lèvres aucune petite phrase parce que ces déchirures ont beaucoup abîmé notre famille politique. Dans quinze jours, la compétition, elle sera terminée, donc ne commettons pas l'irréparable", explique Bruno Retailleau.

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Le locataire de la place Beauvau répète n'avoir aucune obsession pour la présidentielle de 2027 et assure vouloir sortir de la logique de recherche d'un homme providentiel propre à la droite pour se concentrer sur les idées.