Jordan Bardella agressé : «Comment ne pas voir dans cette passivité de la justice une incitation à recommencer ?»
Jordan Bardella a été victime d'une agression ce samedi lors d'une séance de dédicace à Moissac dans le Tarn-et-Garonne. Un individu, placé en garde à vue, est soupçonné d'avoir écrasé un oeuf sur la tête du président du Rassemblement national. Selon François-Xavier Bellamy, les précédents en la matière démontrent la "passivité" de la justice.
Alors qu'il se trouvait à Moissac (Tarn-et-Garonne) pour une séance de dédicace, Jordan Bardella a été agressé ce samedi 29 novembre. Un individu est soupçonné d'avoir écrasé un oeuf sur la tête du président du Rassemblement national. Ce septuagénaire, agriculteur à la retraite qui avait déjà visé Éric Zemmour en 2022 de façon similaire, a été placé en garde à vue.
Interrogé ce lundi matin, François-Xavier Bellamy, député européen LR, a apporté son soutien à son confrère victime d'une "agression scandaleuse" dans laquelle il perçoit une forme de laxisme judiciaire dans la mesure où l'agresseur présumé avait écopé d'une amende de 500 euros avec sursis pour les mêmes faits commis sur Éric Zemmour. "C'est à dire rien du tout. Comment ne pas voir dans cette passivité de la justice une incitation à recommencer ?", s'interroge-t-il au micro de Sonia Mabrouk.
"On entend des voix pour justifier cette agression"
François-Xavier Bellamy dénonce également l'atonie régnante dans une partie de la classe politique. "Sur d'autres plateaux, dans d'autres médias, on entend des voix pour justifier cette agression", ajoute l'élu qui poursuit : "Que l'on puisse imaginer que quelque discours politique que ce soit qui entre dans le cadre de la loi, qui n'a pas été condamné et qui n'a franchi aucune borne légitime la violence concrète qui intimide et qui cherche à faire taire est évidemment intolérable".
Selon lui, il est primordial de "refuser" cette violence "quelle que soit la personne qui s'en trouve la victime". "La défense de notre démocratie contre la tentation de la violence n'accepte pas de 'oui, mais'", conclut-il.