Publicité
Publicité

Jordan Bardella agressé : le suspect sera jugé en comparution immédiate ce mardi

Europe 1 . 1 min
Jordan Bardella agressé : le suspect sera jugé en comparution immédiate ce mardi
Jordan Bardella agressé : le suspect sera jugé en comparution immédiate ce mardi © Thibaud MORITZ / AFP

Le septuagénaire, soupçonné d'avoir écrasé un oeuf sur la tête de Jordan Bardella samedi 29 novembre dans le Tarn-et-Garonne sera jugé en comparution immédiate ce mardi, a appris Europe 1 auprès du Parquet de Montauban. Il a été déféré devant le procureur de la République ce lundi.

Ce samedi 29 novembre, alors qu'il participait à une séance de dédicace de son livre à Moissac (Tarn-et-Garonne), Jordan Bardella a été agressé par un individu qui lui a écrasé un oeuf sur la tête. Le suspect, un septuagénaire de 74 ans, a été interpellé puis placé en garde à vue. Il s'agit d'un agriculteur à la retraite qui avait déjà commis pareille agression sur Éric Zemmour lors de la campagne présidentielle de 2022. Il a été déféré ce lundi devant le procureur de la République de Montauban et sera jugé en comparution immédiate ce mardi à 9h, a appris Europe 1 auprès du Parquet. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Selon les derniers éléments de l'enquête, cet homme a indiqué avoir placé un œuf ainsi que des confettis dans sa poche, sans savoir ce qu'il allait réellement en faire, mais tout en ayant la volonté d'agir lors de la séance de dédicace du président du Rassemblement national. Ayant acheté, au préalable, le livre du député européen, il s'est alors approché de lui, avec l'ouvrage, avant de lui écraser l'œuf sur le crâne. 

Il assure "ne pas avoir voulu faire mal" à Jordan Bardella

Ayant déjà procédé de la sorte sur Éric Zemmour, il a été placé en garde à vue "des chefs de violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique sans incapacité totale de travail en état de récidive légale". Devant les enquêteurs, le septuagénaire a immédiatement reconnu son geste tout en exprimant des regrets, assurant "ne pas avoir voulu lui faire mal". Indiquant n'appartenir à aucun parti ou mouvement syndical, il déclarait qu'il s'agissait d'un acte "d'opposition par rapport à l'extrême droite". En revanche, aucun lien n'est établi entre cet homme de 74 ans et la manifestation anti-RN qui se déroulait au même endroit au même moment. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Sa garde à vue avait été prolongée dimanche en fin de journée. Pour les faits similaires commis sur Éric Zemmour le 12 mars 2022, il avait été condamné à 500 euros avec sursis