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«Il y a un problème des comptes publics liés aux retraite», estime le maire de Cannes David Lisnard

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Invité de la Grande Interview Europe 1-Cnews, David Lisnard, maire LR de Cannes et président de l'association des maires de France, estime que le coût des retraites pèse fortement sur la dette française.

Au micro de Sonia Mabrouk, David Lisnard, maire LR de Cannes et président de l'association des maires de France, analyse le coût des retraites dans la dépense publique française. "Il y a un problème des comptes publics lié aux retraites", a-t-il notamment déclaré.

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"La moitié de l'augmentation de la dette depuis 2017 est provoquée par le coût des retraites. Les retraites représentent 25 % dans la dépense publique, c'est-à-dire six points de plus que toutes les collectivités, régions, départements, intercommunalités et communes", analyse le maire.

"Il faut soulever le capot social"

Le maire développe en appelant à remettre en cause le système de répartition : "On le prolonge comme si c'était les tables de la loi. Il marchait dans des circonstances de grande dynamique démographique où à l'époque on faisait 4-5 enfants par actif et donc il y avait une renouvellement et une décotisation. Ce système ne fonctionne plus et donc l'abattement de 10 % pour les retraités peut paraître bizarre pour des gens qui ne travaillent pas", explique-t-il.

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Le maire rappelle tout de même que le niveau moyen des retraites reste inférieur au niveau moyen des salaires. Les retraités sont en revanche plus à même d'avoir des propriétés. David Lisnard estime que le "système de capitalisation sera la seule façon de sauver les plus jeunes, de cesser de les planter par un système qui sur-prélève". 

David Lisnard appelle également à une augmentation du revenu net par habitant pour une augmentation du pouvoir d'achat : "Il faut soulever le capot social en supprimant par exemple les allocations non-contributives. Ça fait des années qu'on fait des mesures sado-réformistes qui font mal mais qui ne sauvent rien, qui n'aident rien", conclut-il.

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