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Examen du budget à l’Assemblée : les sénateurs promettent déjà de réécrire le texte et de baisser drastiquement les dépenses

Alexandre Chauveau, du service politique - Mis à jour le . 1 min
Jean-François Husson, rapporteur général du budget.
Jean-François Husson, rapporteur général du budget. © Ludovic MARIN / AFP

En plein examen du budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale, le Sénat se penche déjà sur le projet de loi de finances. Alors que des dizaines de milliards de taxes ont été votées par les députés, le chambre haute promet de largement réécrire le texte. À la manœuvre, les sénateurs de droite, majoritaires au Sénat.

Alors que les débats sur le budget de la Sécurité sociale se poursuivent à l’Assemblée, le Sénat planche déjà sur le projet de loi de finances. La chambre haute promet de largement réécrire le texte après les dizaines de milliards de taxes votées par les députés. À la manœuvre, la droite, majoritaire au Sénat.

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"Tout est prêt"

"Tout est prêt", confie un conseiller à propos de l’examen du budget au Sénat. Le rapporteur général du budget, Jean-François Husson, promet ainsi de rééquilibrer le texte, en lui amputant la plupart des taxes votées à l’Assemblée, qualifiées par l’intéressé de "monstruosités".

"Tout ce qui est création d’impôts nouveaux fait partie des irritants", insiste-t-il, en citant notamment la reconduction d’une surtaxe de l’impôt sur les sociétés ou la suspension de la réforme des retraites.

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"Nous avons travaillé et nous avons un contre-budget"

"Nous avons travaillé et nous avons un contre-budget à l‘opposé de tout ce qui a été voté la semaine dernière. Nous on dit : 'priorité à la baisse drastique de la dépense publique'. Et la dépense publique, on ne la baisse pas en diminuant les services publics, on la baisse en baissant le train de vie de l’Etat", explique Marc-Philippe Daubresse, sénateur LR du Nord.

Plusieurs pistes d’économies sont déjà identifiées : le programme d’investissements France 2030, les créations de postes prévues dans l’Éducation nationale malgré la baisse du nombre d’élèves, l’aide médicale d’État ou l’aide publique au développement.

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Autant de mesures qui compromettraient les chances d’un vote du texte final par les deux chambres et augmenteraient par la même l’hypothèse d’un budget adopté par ordonnance ou via une loi spéciale.