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Emmanuel Macron durcit le ton face à l’Algérie : l’Élysée demande au gouvernement d’agir «avec fermeté»

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min

Dans une lettre adressée à François Bayrou, que "Le Figaro" s'est procuré, Emmanuel Macron constate la dégradation des relations avec l’Algérie. Le président appelle le gouvernement à réagir avec "fermeté" et à prendre de nouvelles mesures face à l’attitude d’Alger.

Le président de la République demande un changement de cap dans les relations franco-algériennes. Comme l’a révélé Le Figaro, Emmanuel Macron a adressé mercredi une lettre au Premier ministre François Bayrou, dans laquelle il évoque des "difficultés croissantes" avec Alger. Il y mandate l’exécutif pour "prendre des décisions supplémentaires" et adopter une posture plus ferme à l’égard du régime algérien.

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Dans ce courrier, le chef de l’État déplore l’absence de réponse des autorités algériennes, malgré les "appels répétés" de Paris ces derniers mois pour renforcer la coopération entre les deux pays. "Ce choix délibéré de blocage aurait pu être évité", regrette Emmanuel Macron dans des propos rapportés par Le Figaro. Et d’ajouter : "Nous n’avons désormais pas d’autre choix que d’agir avec davantage de fermeté et de détermination."

Emmanuel Macron prône la fermeté envers l'Algérie

Fini la diplomatie des bons sentiments, Emmanuel Macron se décide à parler le langage de la fermeté, celui que prône depuis des mois Bruno Retailleau. Le chef de l'État fait le constat de difficultés croissantes avec Alger : gel des coopérations consulaires, refus des réadmissions de ressortissants algériens et des tensions de l'écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes.

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Emmanuel Macron ordonne donc la suspension officielle de l'accord de 2013 concernant les exemptions de visas sur les passeports officiels et diplomatiques. Il enjoint également Bruno Retailleau à mobiliser les partenaires européens pour empêcher tout contournement de la mesure dans l'espace Schengen.

Emmanuel Macron s'inquiète aussi des ressortissants algériens dangereux, sortis de prison ou placés en centre de rétention, que l'Algérie refuse de reprendre. À ce sujet, il dit souhaiter que le ministre de l'Intérieur agisse sans repos et sans répit.

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En revanche, il ne mentionne pas ce qui est de son ressort et qui est réclamé par Bruno Retailleau : le sujet des accords de 1968 .