Dermatose nodulaire : «La gestion de crise est purement économique», regrette le président de la Coordination Rurale des Hauts-de-France
La gestion par l'État de la dermatose nodulaire accentue un peu plus les tensions entre le gouvernement et le monde agricole. Au micro de Christine Kelly, Patrick Legras, président de la Coordination Rurale des Hauts-de-France, dénonce "une gestion financière" de la crise. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
La colère ne redescend pas du côté des agriculteurs face à la gestion des cas de dermatose nodulaire. Depuis plusieurs mois, le gouvernement applique une règle simple pour tenter de contenir l'épidémie : tuer l'ensemble d'un troupeau lorsqu'un cas est détecté dans ce dernier.
Une gestion "dramatique"
Même si les éleveurs sont indemnisés pour chaque bête abattue, ces derniers dénoncent une méthode excessive et pointe du doigt la décision tardive de vacciner. Invité ce mardi matin sur le plateau de Christine Kelly et vous, Patrick Legras, Président de la Coordination Rurale des Hauts-de-France, dénonce "une gestion financière" de la crise.
"La décision qui est prise de vacciner est tardive, mais en plus on n'a pas commandé les vaccins. Surtout, en ce qui concerne l'abattage massif, beaucoup d'agriculteurs ne voudront pas", insiste-t-il. "Aujourd'hui, ce qui est surtout dramatique, c'est que cette gestion de crise est purement économique", regrette-t-il.