Le "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron arrivera bientôt à son terme. 1:22
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Louis de Raguenel, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Un an après sa mise en place, le "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron pour faire face à la crise du coronavirus va bientôt prendre fin. L'exécutif planche sur un calendrier permettant un "débranchement progressif des aides". Une décision potentiellement explosive, à moins d'un an de la présidentielle.

Le fameux "quoi qu'il en coûte" d'Emmanuel Macron arrive bientôt à expiration. Un an après que le chef de l'État a martelé cette formule, devenue le leitmotiv du gouvernement, en direct devant des millions de Français, elle semble avoir fait son temps. Le gouvernement travaille ainsi "au débranchement progressif des aides", confie à Europe 1 un conseiller du Premier ministre Jean Castex

Une décision potentiellement explosive...

Car avec la campagne de vaccination qui accélère de jour en jour, l'exécutif estime que la situation sanitaire française devrait s'améliorer au printemps et que l'économie repartira. C'est donc mécaniquement que le gouvernement se pose la question du maintien du "quoi qu'il en coûte". Mais le sujet est extrêmement sensible, voire explosif, puisque ce sont des millions de Français qui bénéficient des aides comme le chômage partiel ou encore les PGE. 

... à moins d'un an de la présidentielle

D'autant que mettre à mal un système qui permet d'amortir la crise d'un point de vue économique, mais aussi social, à moins d'un an de l'élection présidentielle 2022 est une décision qui a un poids politique fort. Mais il semble que l'exécutif soit prêt à prendre le risque, et reconnaît donc travailler sur un calendrier de sortie du "quoi qu'il en coûte". D'ailleurs, Jean Castex a en tête de parvenir à un accord de méthode avec les partenaires sociaux, qu'il reçoit lundi matin à Matignon.