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Budget 2026 : une avalanche de taxes votées, un gouvernement en funambule

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min
Sébastien Lecornu assistera lui-même aux débats vendredi à l’Assemblée, dans l’espoir d’éviter une nouvelle déconvenue.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu. AFP / © Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

L’Assemblée nationale a adopté ces derniers jours plusieurs hausses d’impôts ciblant les entreprises, les multinationales et les géants du numérique. Des mesures portées par les oppositions, auxquelles l’exécutif est farouchement opposé, avant un nouveau débat explosif autour de la future "taxe Zucman".

Malgré une série de revers à l’Assemblée, l’exécutif s’efforce de garder la face. Officiellement, tout va bien ou presque : "des débats exigeants, de bonne tenue", assure la porte-parole du gouvernement Maud Brégeon. En coulisses pourtant, la copie budgétaire a déjà été copieusement raturée, et le calendrier d’examen s’allonge au point de menacer le respect du délai légal de quarante jours.

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Parmi les accrocs les plus notables, la taxe sur les multinationales, adoptée contre l’avis du gouvernement. Une mesure jugée inapplicable par Bercy, en raison des conventions fiscales internationales, mais qui symbolise un exécutif désormais bousculé par le Parlement.

À l’Élysée, on temporise

Dans l’entourage d’Emmanuel Macron, on tente de relativiser : "Le Parlement est souverain. C’est à Sébastien Lecornu de trouver un compromis. Ce n’est pas un budget macroniste ni socialiste, mais un budget d’union nationale", martèle un proche du président.

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Une manière de dire que, pour l’heure, l’Élysée s’en remet à la "magie parlementaire", quitte à laisser les oppositions dicter le tempo.

La taxe Zucman, prochain champ de bataille

Le véritable test s’annonce vendredi avec l’examen de la "taxe Zucman", proposée par les socialistes pour renforcer la contribution des plus riches. Sébastien Lecornu assistera lui-même aux débats à l’Assemblée, dans l’espoir d’éviter une nouvelle déconvenue.

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Mais dans le camp présidentiel, les doutes persistent : "On avance à vue. Le Sénat corrigera, mais pour l’instant, on subit", confie un pilier de la macronie.