Le gouvernement, opposé à une taxe Zucman, même allégée, tente d’arrimer les LR au bloc central
Les débats autour du budget 2026 se poursuivent. Une version allégée de la taxe Zucman, proposée par le Parti socialiste dans le cadre de l'examen du budget, est désormais brandie comme un impératif par les socialistes. Sébastien Lecornu tend la main aux députés LR sur ce sujet pour les arrimer au bloc central.
Les discussions se poursuivent à l'Assemblée nationale à propos du budget. Et le gouvernement reste opposé à la taxe Zucman. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, le confirme ce mardi matin alors que le PS a fait de l'absence de ce nouvel impôt un motif de censure.
Les discussions se poursuivent donc entre le bloc central et les socialistes, sans déboucher à ce stade sur un quelconque accord. Pourtant le PS a déjà revu sa copie. La taxe Zucman prévoyait 2% d'imposition sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros. Une mesure qui n'aurait pas trouvé de majorité dans l'hémicycle. La gauche propose donc d'imposer à 3% les patrimoines supérieurs à 10 millions d'euros.
LFI, bloc central et RN pas convaincus par cette taxe "Zucman Light"
Mais le gouvernement s'y oppose toujours, comme l'assure Maud Bregeon sur BFM TV : "Tout ce qui toucherait demain à l'appareil productif, à l'emploi et à l'innovation, le gouvernement y sera opposé. Et vous pouvez l'appeler Zucman, Zucman Light... À partir du moment où ça touche à l'appareil productif, aux grandes start-up qui créent de l'innovation, nous serons contre".
L'idée des socialistes ne convainc d'ailleurs ni La France insoumise, ni le bloc central, ni le Rassemblement national pour des raisons différentes. Alors comment vont réagir les socialistes ? Olivier Faure, premier secrétaire du PS, avait affirmé que si un accord devait avoir lieu, celui-ci interviendrait cette semaine.
Sinon, le PS menace toujours de censurer le Premier ministre, Sébastien Lecornu. Ce dernier était invité il y a quelques instants à la réunion de groupe des députés LR, devant lesquels il a répété qu'aucun accord n'avait été noué avec les socialistes.