Unité nationale, coronavirus... Les grands moments du discours d'investiture de Joe Biden

Joe Biden
Dans son discours d'investiture, le président des États-Unis Joe Biden a appelé à "l'unité" nationale en promettant d'être "le président de tous les Américains". © Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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avec AFP , modifié à
Dans son discours d'investiture, le président des États-Unis Joe Biden a appelé à "l'unité" nationale en promettant d'être "le président de tous les Américains". Après avoir observé une minute de silence en hommage aux victimes américaines du Covid-19, le démocrate a aussi promis de "vaincre" le "suprémacisme blanc" et le "terrorisme intérieur". 

"La démocratie l'a emporté", a affirmé le président américain nouvellement investi Joe Biden dans son discours inaugural, mercredi, saluant une journée "d'espoir" pour l'Amérique. "La volonté du peuple a été entendue et la volonté du peuple a été respectée", a-t-il affirmé quelques minutes après avoir prêté serment pour devenir le 46e président des États-Unis. Joe Biden a également appelé l'Amérique à "l'unité" durant son allocution de 21 minutes, et promis d'être "le président de tous les Américains". Voici les grands moments de ce discours historique. 

Une minute de silence en hommage aux victimes du Covid

Dans une mise en garde contre l'arrivée de "la phase la plus dure et la plus mortelle" de la pandémie de coronavirus, le nouveau président a appelé les Américains à mettre de côté leurs différences pour faire face à ce "sombre hiver". "Nous nous en sortirons ensemble", a-t-il assuré, avant de faire observer une minute de silence en hommage aux 400.000 "mères, pères, maris, épouses, fils, filles, amis, voisins et collègues" tués par le Covid-19.

"Défendre la vérité" 

Le nouveau président a en outre exhorté les Américains à rejeter la manipulation des faits, dans une référence à son prédécesseur Donald Trump, qui a nié pendant des semaines le résultat de l'élection présidentielle et popularisé l'expression "fake news" durant son mandat. "Tous les désaccords ne doivent pas mener à la guerre totale. Et nous devons rejeter la culture où les faits eux-mêmes sont manipulés, et même inventés", a-t-il lancé. "Il y a la vérité et il y a les mensonges, les mensonges prononcés pour le pouvoir et pour le profit. Et chacun d'entre nous a le devoir et la responsabilité en tant que citoyens, qu'Américains, et particulièrement en tant que dirigeants (...) de défendre la vérité et de combattre les mensonges", a ajouté le démocrate de 78 ans.

"Vaincre le suprémacisme blanc"

Deux semaines après le traumatisme des violences au Capitole perpétrées par les partisans de Donald Trump, Joe Biden a aussi promis de "vaincre" le "suprémacisme blanc" et le "terrorisme intérieur". "On voit surgir aujourd'hui l'extrémisme politique, le suprémacisme blanc et le terrorisme intérieur", a-t-il noté. "Nous devons les affronter et nous allons les vaincre", a-t-il lancé alors que la capitale Washington DC est barricadée et surveillée par quelque 25.000 soldats de la Garde nationale, par crainte d'incidents avec des pro-Trump.