Royaume-Uni : les parlementaires britanniques consomment-ils de la drogue ?

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Des parlementaires britanniques sont soupçonnés d'avoir consommé de la drogue (Illustration). © JESSICA TAYLOR / AFP / PRU
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Anais Cordoba à Londres, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Selon le "Sunday Times", des traces de cocaïne auraient été retrouvées dans onze des 12 toilettes du palais de Westminster, où siègent les parlementaires britanniques. Une affaire qui fait grand bruit dans le pays, alors que le gouvernement a lancé lundi un plan anti-drogue. La police a été alertée et des sanctions pourraient tomber.

Une révélation qui ne tombe pas au meilleur des moments. Alors que le gouvernement britannique a lancé lundi un plan de lutte contre la consommation de drogue, selon le Sunday Times, des traces de cocaïne auraient été détectées dans onze des 12 toilettes du palais de Westminster où siègent les parlementaires. Certaines de ces zones se trouvent d'ailleurs juste à côté du bureau du Premier ministre Boris Johnson. L'affaire fait grand bruit dans le pays.

Des odeurs de cannabis dans les espaces communs

Toujours selon le Sunday Times, les autorités de la Chambre des communes auraient aussi reçu des plaintes pour des odeurs de cannabis dans les espaces communs. En plus de cela, un ancien député aurait embauché un dealer en tant que membre de son équipe. Après la publication de cette enquête, le président de la Chambre des communes, Lindsay Hoyle, a alerté la police et promis des sanctions.

Une affaire qui a forcé le secrétaire d'État à la police, Kit Malthouse, à réagir à la télévision. Pour lui, ce ne sont pas forcément les parlementaires qui sont en cause. "Plusieurs milliers de personnes travaillent dans l'enceinte du Parlement. Elles reflètent la société dans son ensemble. Je ne serais pas surpris que parmi tout ce monde, certains consomment des stupéfiants", explique-t-il, avant d'affirmer : "Ça montre l'étendue du problème de la drogue".

Toutes ces informations sont  particulièrement embarrassantes pour le gouvernement, qui lançait lundi son plan d'envergure antidrogue. Celui-ci, prévu sur une période de dix ans, prévoit notamment la pénalisation des consommateurs de stupéfiants.