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Reconnaissance de la Palestine, otages, Hamas : ce qu’il faut retenir du discours de Benjamin Netanyahou devant l'ONU

Europe 1 Antoine Bienvault - Mis à jour le . 2 min

Ce vendredi, le premier ministre israélien s'est exprimé à la tribune de l'ONU, à New York. Benjamin Natanyahou a notamment affirmé qu'un État palestinien serait un "suicide national", quelques jours après la reconnaissance de la Palestine par Emmanuel Macron.

Un "suicide national" pour Israël. Tels ont été les mots du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à la tribune de l’ONU ce vendredi 26 septembre. Son discours fait écho à celui du président Emmanuel Macron, qui a reconnu l’État de Palestine à cette même tribune le 22 septembre dernier.  

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"Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains et comme accessoires pour leur guerre de propagande dégoûtante contre Israël, propagande que les médias européens avalent tout cru", a-t-il ajouté, dénonçant également le fait que de nombreux pays ont "cédé" au Hamas en reconnaissant l'État de Palestine. 

"Nombre de dirigeants de ce monde ont plié sous la pression des médias, des foules antisémites" 

"Je suis désolé de le dire, nombre de dirigeants de ce monde ont plié sous la pression des médias, des foules antisémites", a-t-il accusé, alors que "nous combattons des terroristes", affirme le Premier ministre israélien. "Vous devriez être inculpés, vous, dirigeants faibles", qui ne protégeraient pas leur peuple contre la "barbarie". "Vous devez être aux côtés d’Israël. Vous avez transformé le bien en mal et le mal en bien", a-t-il assené. 

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Car pour le Premier ministre de l’État hébreu, la reconnaissance d'un État palestinien par des Européens prouve que "cela paie de tuer des Juifs" et que cet État serait un "suicide national" pour Israël. "C’est comme donner un État à Al-Qaida à quelques mètres de New York après le 11 septembre 2001", a-t-il ajouté. 

Enfin, l’idée d’une gouvernance de la Palestine par l’Autorité palestinienne et Mahmoud Abbas lui semble impossible, car il a accusé l’Autorité palestinienne d’être "corrompue jusqu’à la moelle" et de "payer pour assassiner des juifs". "Ils enseignent aux enfants la haine des juifs", a-t-il également accusé.  

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Les otages toujours au cœur des préoccupations israéliennes et internationales  

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rejeté les accusations de "génocide" à Gaza durant son discours, assurant nourrir la population du territoire palestinien. 

"Prenez les accusations fausses de génocide, Israël est accusé de cibler des civils, mais rien n'est moins vrai", a-t-il assuré, soulignant qu'Israël prenait des mesures pour éviter les victimes civiles, et assurant ne pas affamer la population. 

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Le chef du gouvernement israélien a également évoqué le combat de son gouvernement contre l’organisation terroriste islamiste, assurant avoir "écrasé l'essentiel de la machine terroriste du Hamas" et "estropié le Hezbollah" durant toute l’année passée. Désormais, Israël "veut finir le travail" contre le Hamas "aussi vite que possible". Il a appelé le groupe terroriste à "déposer les armes". 

Concernant les otages toujours aux mains du Hamas, Benjamin Netanyahou a tenu a rappelé le soutien indéfectible et l’attention totale du gouvernement quant à leur libération. Il a par ailleurs affirmé que son discours était retransmis par des haut-parleurs installés dans la bande de Gaza afin que les Israéliens aux mains du Hamas puissent l’entendre.  

"Nous ne vous avons pas oubliés, même pour une seconde. Le peuple d'Israël est avec vous. Nous ne nous reposerons pas tant que vous ne serez pas tous rentrés à la maison", a-t-il lancé en hébreu puis en anglais.