Publicité
Publicité

Emmanuel Macron justifie sa décision de reconnaître un État palestinien

Arthur Delaborde - Mis à jour le . 1 min

Le président de la République, Emmanuel Macron, justifie sa décision de reconnaître un État palestinien, ce mardi 23 septembre. Le président parle d’un "plan de paix" par étapes, met en garde Israël contre toute représailles et appelle à lutter contre l’antisémitisme qui, selon lui, gangrène une partie de l’extrême gauche.

Emmanuel Macron tente de donner du sens à sa décision. Au lendemain de la reconnaissance officielle d’un État palestinien par la France, le président a accordé un entretien télévisé. Pour lui, il ne s’agit pas d’un geste isolé mais d’une étape dans un plan de paix.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Le jour où l’État de Palestine est créé, c’est le jour où l’État d’Israël le reconnaît", a affirmé Emmanuel Macron, ajoutant que plusieurs pays de la région, y compris l’Indonésie qui ne reconnaît pas Israël aujourd’hui, ont promis de franchir ce pas. Le chef de l’État insiste : cela se fera progressivement, en commençant par l’urgence humanitaire et la stabilisation de Gaza, avant d’aboutir à la solution à deux États.

"Seule cette reconnaissance peut permettre la paix", insiste le chef de l'État.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un conflit qui aurait pu "exploser" en France

Confronté aux critiques d’Israël et des États-Unis, mais soutenu par une dizaine de pays occidentaux, le président français a aussi averti que la France ne resterait pas passive en cas de représailles israéliennes. Un message adressé également à Donald Trump, invité à jouer un rôle de médiateur s’il souhaite briguer un prix Nobel de la paix.

En parallèle, Emmanuel Macron a tenu à rassurer les Français de confession juive, dénonçant fermement l’antisémitisme, qu’il estime alimenté par certains discours à l’extrême gauche. "On n’a pas le droit d’essentialiser parce que quelqu’un porte une kippa ou parce qu’on pense qu’il est juif", a-t-il déclaré.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Enfin, le président a rappelé que la France, qui abrite la plus grande communauté juive d’Europe selon lui, et la première communauté musulmane du continent, aurait pu "exploser" sous la pression du conflit importé. Preuve selon lui de la nécessité de maintenir le dialogue et l’équilibre.