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Gaza : le plan de Benjamin Netanyahu ne convainc pas Tsahal

Frédéric Simon . 1 min

Le plan annoncé par le Premier ministre israélien est contesté par une large partie de la communauté internationale, dont la France, qui tient à le condamner fermement, selon les mots du ministère des Affaires étrangères. En Israël également, ce "contrôle" total de la bande de Gaza ne fait pas l'unanimité.

Benjamin Netanyahu l'a assuré, il veut "prendre le contrôle de Gaza". Une volonté qui a provoqué un tollé de la communauté internationale, dont la France, qui a condamné "fermement" ce plan qui "aggraverait une situation déjà catastrophique", par la voix de son chef de la diplomatie, Jean-Noël Barrot.

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En Israël, l'opposition toute tendance confondue n'a pas eu de mots assez durs pour qualifier le plan adopté par le cabinet de sécurité. Mais l'élément nouveau, presque inédit, ce sont les réserves exprimées par plusieurs responsables haut placés de la défense israélienne. À commencer par le chef d'état-major lui-même, le général Eyal Zamir.

Le risque d'une lassitude des soldats

Selon lui, le plan adapté met en danger la vie des otages. Il s'est inquiété également de la situation humanitaire ainsi que de l'usure des unités opérationnelles de Tsahal après de longs mois de combats ininterrompus. D'après les médias israéliens, le général Zamir aurait même parlé d'un piège mortel pour les soldats.

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Le directeur du Conseil national de sécurité d'Israël, Tzachi Hanegbi, pourtant un proche de Benjamin Netanyahu, aurait lui aussi exprimé son opposition à cette nouvelle phase de la guerre contre le Hamas, en insistant sur le risque encouru par les 20 otages encore en vie.

Ces désaccords au plus haut niveau du système de défense font craindre des divisions au sein même de l'armée, ainsi qu'une baisse de motivation des troupes du contingent et surtout, celle des réservistes déjà fortement mis à contribution.

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Plusieurs dizaines de milliers d'ordres de mobilisation leur seront envoyés dans les jours et les semaines qui viennent pour mener à bien cette opération de grande ampleur.