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Proche-Orient : «On ne peut pas reconnaître l'État palestinien puisqu'il n'existe pas», affirme Gérard Vespierre

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Emmanuel Macron a officialisé la reconnaissance par la France de l'État de Palestine dans un discours prononcé à l'ONU lundi. Toutefois selon l'analyste géopolitique Gérard Vespierre, invité d'"Europe 1 Bonjour", "il faut d'abord créer un État palestinien" avant de pouvoir le reconnaître.

Comme il l'avait annoncé en juillet dernier, Emmanuel Macron a prononcé un discours lundi à l'ONU actant la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. D'autres pays, comme le Canada, le Royaume-Uni ou encore le Portugal, ont également sauté le pas lors de l'Assemblée générale des Nations Unies.

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Néanmoins selon Gérard Vespierre, analyste géopolitique et invité d'Europe 1 Bonjour, "on ne peut pas reconnaître l'État palestinien puisqu'il n'existe pas". "On peut le souhaiter, le vouloir, l'exiger, mais on ne peut pas le reconnaître car il n'a pas de frontières, il n'a pas de chef d'État, ni d'organisation, etc. Il faut d'abord créer un État palestinien" avant de pouvoir le reconnaître, ajoute-t-il au micro d'Alexandre Le Mer.

"Pas de gain pour le Hamas"

Pour le fondateur du média Web Le Monde décrypté, cette reconnaissance de l'État de Palestine, désormais partagée par quelque 150 pays dans le monde, n'est pas "un gain pour le Hamas", organisation "pratiquement détruite militairement, et politiquement rejetée par les autres mouvements politiques palestiniens".

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Pour autant, "ça ne va absolument rien changer" selon Gérard Vespierre. "Il y a deux étapes fondamentales : l'arrêt des combats et la libération des otages. Tant que ces deux préalables ne seront pas mis en place", la situation ne pourra pas évoluer, poursuit l'analyste géopolitique sur Europe 1, notant que "tous les pays du monde demandent la libération des otages". "Il n'est pas possible que le Hamas ne puisse pas aboutir à cette décision-là", estime-t-il.