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Plan de relance post-coronavirus : pourquoi cette semaine sera cruciale pour l'Europe

Isabelle Ory, édité par Margaux Lannuzel - Mis à jour le . 1 min

Pour la première fois depuis plusieurs mois, les 27 dirigeants de l'Union européenne ont rendez-vous à Bruxelles pour se mettre d'accord sur un plan de relance post-coronavirus, mais aussi sur le budget européen pour les années à venir. En jeu : la cohésion de l'UE, où la crise a frappé plus durement certains pays que d'autres. 

C'est la première fois que les 27 dirigeants européens se retrouvent depuis des mois. Tous, dont Emmanuel Macron , ont rendez-vous à Bruxelles, cette semaine, pour se mettre d'accord sur le plan de relance post-coronavirus , ainsi que sur le budget européen pour les années à venir. Alors que le sommet n'est prévu que vendredi, les tractations battent déjà leur plein et les prochains jours s'annoncent décisifs. 

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Un fossé nord-sud aggravé par l'épidémie

Car cette fois, l’Union européenne n’a pas le droit d’échouer. L’enjeu est trop important : le redémarrage des économies après l’épidémie, mais aussi la cohésion de l’ensemble européen. Il faut réduire le fossé entre le nord et le sud de l’Europe, que la maladie a encore creusé. 

Le président du Conseil européen a passé les derniers jours pendu à son téléphone pour négocier avec Paris, Madrid, La Haye ou Budapest. Charles Michel a préparé un compromis incluant le cœur du plan de relance : les 500 milliards d'euros d’aides directes financées par un endettement commun. C’est l’essentiel aux yeux de la France et de l'Allemagne - Emmanuel Macron devrait d'ailleurs en parler lors de son interview télévisée du 14-Juillet. 

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En revanche, Charles Michel a raboté ailleurs, pour rallier les riches pays du nord, très près de leur sous. Il veut aussi augmenter le contrôle sur les futures aides versées, pour être sûr qu’il y ait des réformes. Ces concessions sont saluées aux Pays-Bas ou en Autriche. mais les "frugaux", pays favorables à une stricte discipline budgétaire, réclament encore plus. Leur chef de file, le Néerlandais Mark Rutte, se prépare à un affrontement difficile : "Je ne suis pas en pâte d’amande", a-t-il lancé depuis la Haye.