Trump, congrès conservateur 1:30
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Alexis Guilleux, édité par Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Dimanche, l'ex-président américain Donald Trump a conclu la grand-messe annuelle du mouvement conservateur à Orlando en Floride. Lors de sa première allocution depuis son départ de la Maison-Blanche le 20 janvier, il n'a pas écarté l'idée d'une candidature en 2024.

Un peu plus d’un mois après son départ de la Maison-Blanche, Donald Trump fait son retour dans l’arène politique. L’ancien président américain était dimanche soir à Orlando, en Floride, pour clore la conférence annuelle des conservateurs. Il a prononcé son premier discours depuis qu’il a quitté ses fonctions. Le public a retrouvé un Donald Trump fidèle à lui-même, flirtant avec l’idée d’une nouvelle candidature en 2024.

"Nous avons gagné deux fois les élections"

L’événement a sonné comme un retour en campagne. "Est-ce que je vous manque déjà ?", lance ainsi Donald Trump pour commencer son discours d’une heure et demie. L’ancien président s’attaque ensuite à la politique de Joe Biden. "En un petit mois, on est passé de l’Amérique en premier ('America first', son slogan) à l’Amérique en dernier." S’il s’attribue les mérites de la campagne vaccinale aux Etats-Unis, il omet de mentionner les 500.000 morts du Covid-19 depuis un an. Surtout, le milliardaire répète ses allégations mensongères de fraude électorale. "Nous avons gagné deux fois les élections… mais qui sait, je pourrais décider de les battre une troisième fois", glisse-t-il.

Devant un public acquis à sa cause, qui se lève à plusieurs reprises, Donald Trump s’affirme comme le leader du parti républicain. "Nous avons le parti républicain, il va être plus fort et plus uni que jamais. Je ne crée pas de nouveau parti", martèle-t-il. Néanmoins, il témoigne de son intention de faire le ménage dans les rangs : il cite les noms de tous les républicains qui ont voté l’impeachment. "Débarrassez-vous d’eux", dit l’ancien président, revanchard. D’après un récent sondage, 55% des participants à la conférence voteraient pour lui pour représenter les Républicains en 2024. La preuve que Donald Trump a les chiffres de son côté.