Coronavirus : que va changer l'ouverture partielle des frontières à partir de lundi ?

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Non, toutes les frontières extérieures de la France ne vont pas rouvrir lundi. © Pau Barrena / AFP
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Carole Ferry, édité par
Une partie des frontières européennes vont ouvrir dès lundi 15 juin, avec la possibilité pour les Français de voyager librement dans certains pays de l'espace Schengen. Cette ouverture reste pourtant très limitée. Explications.

C'est une nouvelle étape dans le déconfinement attendu par de nombreux Français, trois mois après l'éclatement de la crise du coronavirus : lundi, nous pourrons à nouveau circuler et accueillir des touristes au sein de l'espace Schengen, avant une ouverture plus massive des frontières au début du mois de juillet. Mais que sera-t-il possible de faire dès lundi ? 

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Dans deux jours, les Français pourront à nouveau circuler librement entre les pays de l'espace Schengen. Jusqu'à présent, seuls les travailleurs frontaliers ou quelques exceptions de ce type avaient le droit, par exemple, de venir en France. Il sera donc plus simple pour nos voisins européens de venir en France, ce qui pourrait être une manne supplémentaire pour le tourisme.

Redémarrage en douceur

Dans le même temps, ce sera plus simple pour les ressortissants Français d'aller séjourner près de nos frontières. Mais ces libertés sont limitées : l'Espagne et la Grèce gardent leurs frontières fermées pour le moment, jusqu'au 1 juillet.

Cette première étape ressemble donc à un redémarrage en douceur des flux intra-communautaires : la compagnie Air France n'a d'ailleurs pas prévu de gros moyens supplémentaires pour lundi. Il y aura essentiellement une hausse de la fréquence des vols déjà existants. Onze vols seront par exemple assurés par semaine vers Madrid au départ de Paris, contre sept jusqu'à présent.

Quelques nouvelles ouvertures sont tout de même prévues en direction de Vienne, en Autriche, ou Bergen, en Norvège. Pour Palma de Majorque, Ibiza et Heraklion, il faudra attendre une semaine de plus. C'est en réalité à partir du 1er juillet que les rotations et destinations vont se multiplier pour les vacances d'été, pendant lesquelles les flux de voyageurs européens seront quoi qu'il arrive plus faibles que d'habitude.