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Avions russes en Estonie : «L'enjeu, c'est la mer Baltique», estime le général Jean-Paul Paloméros

Antoine Bienvault

Ce vendredi 19 septembre, des avions de chasse de l'OTAN ont intercepté trois MiG-31 russes, entrés dans l'espace aérien de l'Estonie. L'Alliance atlantique et l'Union européenne ont tous deux dénoncé une nouvelle "provocation" de la part de Moscou, quelques jours après l'intrusion de drones russes en Pologne.

Moscou récidive : après la Pologne et la Roumanie, au tour de l'Estonie de voir son espace aérien violé par la Russie. Le vol s'est déroulé "en stricte conformité avec les règles internationales" se sont défendues hier soir les autorités russes, pourtant l'OTAN dénonce un "comportement irresponsable."

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"Ces avions savent parfaitement où ils sont"

Trois avions militaires russes présents pendant plus de dix minutes dans l'espace aérien d'un pays de l'Union Européenne, c'est la preuve que "Vladimir Poutine met à l'épreuve la détermination de l'Occident", précise sur Europe 1 le général Jean-Paul Palomeros. 

"Les Russes sont assez coutumiers du fait dans la mer Baltique, mais là en l'occurrence, ils ont coupé complètement leur identification et ils sont vraiment rentrés dans l'espace aérien estonien. Ces avions-là, ils savent parfaitement où ils sont, ils ont tous les moyens de navigation, donc s'ils sont dans l'espace estonien ce n'est pas par hasard."

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Selon le général, ces tactiques "font partie de cette espèce d'intimidation de Vladimir Poutine. L'enjeu, c'est bien la mer Baltique qui lui a été fermée, plus ou moins avec l'accession de la Finlande et de la Suède. Donc à un moment donné, il faut savoir dire non, montrer ses muscles, si on veut se faire respecter", a-t-il conclu.