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Dans la grande famille des champagnes, il est une catégorie qui rencontre un succès grandissant : le blanc de blancs. Pour comprendre l’idée du blanc de blancs, il faut rappeler ce qu’est l’esprit de le champagne depuis celui qui contribua à son essor, Dom Pérignon. 

C'est un vin d’assemblage à double fermentation. La grande majorité des champagnes est constituée de différents cépages, terroirs et millésimes. C’est en assemblant tous ces éléments que l'on arrive à « fabriquer » le goût « signature » d’une cuvée.

En champagne, on trouve 3 cépages principaux : le Pinot Noir, le Pinot Meunier et le Chardonnay. Deux de ces cépages sont ce que l’on appelle des cépages rouges à jus blanc et le troisième, le Chardonnay est un cépage blanc à jus blanc. Un banc (la couleur du champagne) de blancs (la couleur du cépage) est donc un 100% chardonnay. Cette mention ne fait en réalité son apparition que tardivement en Champagne. La maison Charles Heidsieck est peut-être la première à avoir commercialisé un blanc de blancs millésimé (1906).

Le blanc de blancs, apanage non revendiqué des vignerons de la côte des blancs (Cramant, Avize, le Mesnil, Oger…) ne s’impose véritablement qu’après la Seconde Guerre mondiale dans les grandes maisons. La plupart d’entre elles ont une cuvée blanc de blanc dans leur gamme et certaines s’en sont fait une spécialité qui tutoie le très haut de gamme : Taittinger et sa cuvée Comte de Champagne, Krug et le Clos du Mesnil ou encore Salon. Plus abordable: Delamotte, Ruinart, Charles Heidsieck, Lenoble… Mais aussi de nombreux vignerons : Pierre Gimmonet, Bérêche, Agrapart ou le maître Anselme Selosse.

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