Selon les informations d'Europe 1, Renault va fermer au moins trois sites : Choisy-le-Roi, les Fonderies de Bretagne et l'usine de Dieppe.  1:09
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Emmanuel Duteil, édité par Céline Brégand , modifié à
Comme Europe 1 vous l’avait annoncé il y a quelques semaines, il y aura bien des fermetures d’usines et des licenciements chez Renault. Comme tout le secteur, le groupe est lourdement impacté. Il doit présenter un plan de sauvetage vendredi 29 mai. La survie de Renault est en jeu selon Bercy. 

La crise du coronavirus a donné un gros coup à l'industrie automobile. Le groupe Renault doit ainsi présenter son plan d’économies vendredi 29 mai. Selon les informations d'Europe 1, le constructeur va fermer au moins trois sites : Choisy-le-Roi, les Fonderies de Bretagne et l'usine de Dieppe, qui produit l'Alpine.  

L’usine de Flins qui produit la Zoé, parfois citée, ne sera pas fermée mais le site va être reconverti. "On n’y fabriquera peut être plus de voitures", laisse entendre un bon connaisseur du dossier chez Renault. Les futures gammes électriques doivent partir à Douai.

Des fermetures et des restructurations qui entraîneront des licenciements

Ces fermetures et ces restructurations vont entraîner des licenciements, surtout que les usines ne vont pas être les seules touchées. C’est un vrai plan global. Ce serait irresponsable de conditionner notre aide à zéro licenciement, dit-on à Bercy où l’on ajoute que la survie de Renault est en jeu en ce moment.

Malgré tout, l’exécutif met la pression sur l’entreprise. "Comme on les aide avec un gros plan, il faudra être exemplaire sur l’accompagnement social", nous a-t-on dit. Renault doit aussi accélérer sur l’électrique et la voiture autonome. Plusieurs modèles pourraient être aussi arrêtés. On parle souvent de l’espace.