Depuis le début du déconfinement, les rendez-vous s'enchaînent. Dans les centres de contrôles techniques automobiles, l’afflux incessant de véhicules complique le travail, entre protocole sanitaire à mettre en place et automobilistes qui ont eu peur d'être hors délai. En cause, un couac dans la communication du gouvernement qui avait fixé une date butoir au 23 juin... avant de rectifier le tir et de donner plus de marge, jusqu’en octobre. Mais le mal est fait, et les véhicules arrivent en continu, comme dans ces deux centres Autovision de Montreuil, en région parisienne.
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"On devait le faire au mois de mars. Donc pendant le confinement, on a juste décalé et là, on a pu prendre un RDV en ligne dans la semaine, assez rapidement", témoigne ainsi Amandine, qui a pris place dans la file de véhicules. "Je devais le faire normalement avant le 10 juin, donc voilà, j'ai pris rendez-vous", explique de son côté Jean-Jacques, qui ignorait qu’il avait le droit à un délai supplémentaire. "On me l'a dit que j'ai pris le RDV mais autant le faire tout de suite", explique ce conducteur.
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Entre ceux qui pensent être en retard et ceux qui préfèrent être rassurés avant de prendre la route cet été, c'est donc un afflux compréhensible, mais qu'il faut absolument étaler en raison des mesures sanitaires. "Les centres sont sursaturés. Les contrôleurs font des journées qui sont épouvantables", assure Bernard Bourrier, PDG du réseau Autovision. "On protège nos personnels, ils ont des masques, des gants, des combinaisons... donc tout ça fait que ça prend du temps, il faut se changer, enlever les protections et de ce fait là, on a quand même à peu près 4-5 minutes de plus par véhicule. Aujourd'hui, personne n'est en infraction, prenons le temps, c'est mieux pour tout le monde".
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Et le chiffre qu'il faut avoir en tête c'est 104, soit le nombre de jours tolérés après la date initiale d’expiration de votre contrôle technique.