C'est "un appel solennel" à la mobilisation de "l'ensemble de l'économie" qu'on lancé, samedi, les médecins urgentistes de l'Amuf pour gagner "la guerre sanitaire". Ils "refusent d'être obligés de choisir les malades" du coronavirus admis en réanimation et "ceux qu'il faudra laisser mourir par manque de moyens".
"La solution ne peut pas être de multiplier les trains sanitaires à travers le pays qui mobilisent des moyens matériels et humains disproportionnés par rapport au nombre de malades concernés", critique l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) dans un communiqué. "Nous ne pouvons plus avoir en permanence un train de retard et courir après la propagation de l'épidémie. Pour gagner une guerre, il faut une économie de guerre", estime l'Amuf.
Augmenter le nombre de lits de réanimation
Le syndicat d'urgentistes considère que "la priorité aujourd'hui est d'augmenter immédiatement le nombre de lits de réanimation en mobilisant l'ensemble des ressources industrielles, logistiques et humaines du pays en mettant à l'arrêt toutes les activités non indispensables".
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Congés payés, RTT, arrêt maladie : ce que change l'état d'urgence sanitaire
> Que sait-on de la chloroquine, le traitement qui fait débat ?
> Que faire si l'on est malade, mais pas du coronavirus ?
> Pourquoi il va falloir être patient pour se faire rembourser un voyage annulé
> Pain maison, circuits courts... Nos solutions pour continuer à bien manger pendant le confinement
> Sexe : comment gérer l'abstinence pendant le confinement ?
"Avant que la vague ne submerge tout le pays, il est encore temps que le gouvernement adopte la bonne stratégie de manière prioritaire pour les deux régions les plus impactées que sont la région Grand-Est et maintenant la région Ile-de-France", ajoute l'Amuf.