Ses chansons ont marqué de nombreuses générations d'enfants. À 79 ans, et malgré un accident cardiaque en novembre dernier, Henri Dès, qui vit en Suisse, est toujours en activité, et tient à continuer d'entretenir son lien avec ses fans en cette période de confinement. C'est pourquoi l'artiste a décidé de se produire de chanter, tous les soirs à 18 heures, en live sur Facebook, pour les familles coincées chez elles. Une expérience qu'il a raconté, lundi, sur Europe 1.
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Habitant en Suisse, Henri Dès n'est pas soumis aux mêmes contraintes que les Français, les autorités suisses n'ayant pas opté pour le confinement face au coronavirus. "Le gouvernement a considéré que les gens devaient être responsables et prendre eux-mêmes les choses en main. On ne les oblige pas", explique-t-il au micro d'Europe 1. Et s'il a restreint ses déplacements, le chanteur peut toujours profiter d'une grande maison avec jardin. "Je plains un peu les gens confinés chez eux dans un appartement au 5e étage avec les enfants", confie-t-il, "c'est sûrement très compliqué".
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C'est aussi pour aider ces familles à garder le moral que l'interprète de titres cultes comme Chanson pour mon chien ou Les bêtises à l'école, a décidé depuis le 19 mars de fredonner en live sur Facebook, tous les soirs à 18 heures, une chanson de son répertoire. Et l'initiative a rencontré un vrai succès viral, la première vidéo ayant été visionnée plus de 55.000 fois
"Les gens doivent essayer de deviner le titre"
"C'est une grosse surprise", s'étonne Henri Dès, confiant que l'idée lui était venue deux jours avant sa première vidéo. "Cinq minutes avant le premier live, j'ai décidé de faire une sorte de petit jeu. Je fredonne ma chanson et les gens doivent essayer de deviner le titre".
Sur Facebook, Henri Dès s'adresse aussi bien aux enfants qu'à leurs parents. "J'ai la chance d'avoir eu, il y une trentaine d'années, un public quand ça marchait très fort, j'ai fait pas mal d'Olympia", analyse-t-il, "et ce public a maintenant 30-35 ans, et a des enfants". C'est pourquoi ses lives "sont un peu intergénérationnels", explique le Suisse. ""Les gens sont là avec leurs mômes et chantent les chansons comme leurs enfants".