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«Je ne dors plus» : les témoignages poignants de Mathilde et Claire violées par un OQTF

Charles Bouchain . 1 min

Le procès de l’homme sous OQTF accusé d’avoir violé Claire Geronimi, la vice-présidente de l'UDR, s’ouvre à la cour criminelle de Paris ce mercredi 24 septembre. Dans un premier temps, la Cour est revenue sur la personnalité de l'agresseur, décrit comme étant un prédateur sexuel violent dans ses gestes et dans ses mots.

"L'État n'a pas fait son travail et n'a pas su nous protéger". Ce mercredi dans Europe 1 Matin, Claire Geronimi a témoigné du viol qu'elle a subi, avant l'ouverture du procès de son agresseur présumé. En novembre 2023, un Centrafricain de 27 ans sous OQTF la suit dans le hall de son immeuble et la menace de mort si elle ne se soumet pas.

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Ce mercredi, le procès s'est ouvert à la Cour criminelle de Paris. Dans un premier temps, la Cour est revenue sur la personnalité de l'agresseur, décrit comme étant un prédateur sexuel violent dans ses gestes et dans ses mots, puis les deux victimes ont pris la parole pour témoigner d'une vie brisée.

Deux vies bouleversées

Et c'est face à un accusé, au regard vide et à l'attitude désinvolte, condamné à 11 reprises par la justice, que les deux femmes ont confié avoir cru mourir. Elles ont témoigné d'une vie bouleversée par les viols subis, des actes d'un extrême violence, tant par les gestes que par les mots de cet individu centrafricain qui n'aurait pas dû être sur le territoire français au moment des faits.

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"J'avais une vie normale et depuis je ne dors plus. Je fais quatre cauchemars par nuit, je vomis régulièrement", raconte Mathilde, 19 ans lors de l'agression. Tour à tour, les deux femmes expliquent que leur comportement en société s'est dégradé même vis-à-vis de leurs familles et surtout des hommes. "A 28 ans, on pense à se marier, à avoir des enfants, mais aujourd'hui ce n'est pas possible" confie Claire, presque fataliste. La jeune femme espère que son agresseur reconnaîtra avoir détruit leur vie. Elle qui dénonce aussi une faillite de l'État dans cette affaire. "J'aurais pu être Philippine ou Lola", rappelait-elle sur Europe 1 ce matin.