«L'État n'a pas fait son travail et n'a pas su nous protéger», dénonce Claire Geronimi, violée par un récidiviste sous OQTF
Invitée ce mercredi de Dimitri Pavlenko, Claire Geronimi s'est exprimé sur le viol qu'elle a subi en novembre 2023, avant l'ouverture du procès de son agresseur présumé ce même jour. "L'État n'a pas fait son travail et n'a pas su nous protéger", dénonce-t-elle dans "Europe 1 Matin".
"L'État n'a pas fait son travail et n'a pas su nous protéger". Ce mercredi dans Europe 1 Matin, Claire Geronimi a témoigné du viol qu'elle a subi, avant l'ouverture du procès de son agresseur présumé. En novembre 2023, un Centrafricain de 27 ans sous OQTF la suit dans le hall de son immeuble et la menace de mort si elle ne soumet pas.
"Notre agresseur ne devait pas être" en France
Déjà condamné à 11 reprises par la justice pour violences, menaces ou encore ports d'armes, l'homme faisait l'objet de plusieurs obligations de quitter le territoire français. Pour la vice-présidente de l'UDR, Jordy G. n'aurait pas dû être présent sur le territoire au moment de son agression.
"J'ai voulu médiatiser mon affaire cinq jours après mon agression. Je me suis dit qu'il ne fallait banaliser cette violence. J'ai également contacté des féministes qui allaient pouvoir me soutenir dans mes démarches. Malheureusement, je me suis pris beaucoup de portes fermées et ces féministes m'ont même insultée parce que j'ai mis une étiquette sur mon agresseur", explique-t-elle.
"Pour moi, c'est la double peine"
Avant de conclure : "Pour moi, c'est la double peine. Notre agresseur, à Mathilde (autre femme qui aurait été agressée juste avant Claire Geronimi, ndlr) et moi-même, ne devait pas être sur ce territoire. L'État n'a pas fait son travail et n'as pas su nous protéger".
Ce mercredi après-midi, lors de l'ouverture du procès de Jordy G., ce dernier a été décrit comme un bagarreur avec un comportement agressif et obsessionnel. Partout où il est passé, des faits de violence et d'agressions sexuelles sur des femmes sont rapportés.