«On aurait pu être Lola ou Philippine» : le procès de l'agresseur présumé de Claire Geronimi s'ouvre ce mercredi
Ce mercredi devant la Cour criminelle de Paris, le procès de Jordy G. s'ouvre. Ce Centrafricain de 27 ans est accusé d'avoir violé sous la menace d'une arme blanche en 2023 la vice-présidente de l'UDR, Claire Geronimi. "J'ai la chance d'être en vie", a-t-elle confié au micro d'Europe 1.
Le 11 novembre 2023, un homme sous OQTF (obligation de quitter le territoire français, ndlr) est accusé de viol sur Claire Geronimi. Les faits ont été commis, sous la menace d'une arme blanche, dans le hall de son immeuble dans le 8e arrondissement de Paris. Le procès de Jordy G., un Centrafricain de 27 ans, s'ouvre ce mercredi devant la Cour criminelle de Paris et doit se terminer vendredi 26 septembre 2025. L'occasion pour la vice-présidente de l’UDR de revenir sur cette agression au micro de Dimitri Pavlenko.
"On a failli mourir"
"Je veux cette audience publique pour pouvoir dénoncer ces agressions barbares. On parle d'un viol sauvage quand même, c'est quelque chose qui n'est pas censé arriver en plein milieu d'après-midi, au cœur de Paris. Je condamne tous les viols. C'est quelque chose qui est très dur et d'autant plus que mon agresseur était sous le coup de trois OQTF", explique Claire Geronimi.
L'homme avait déjà été condamné à 11 reprises par la justice pour violences, menaces ou encore ports d'armes. Pour la vice-présidente de l'UDR, "c'est la double peine".
"On a failli mourir et je pense qu'on aurait pu être Lola, on aurait pu être Philippine. Aujourd'hui, j'ai de la chance de pouvoir témoigner, j'ai la chance d'être en vie et c'est pour ça qu'on demande cette audience publique également", conclut-elle.