Publicité
Publicité

Cambriolage au Louvre : que peuvent faire les voleurs de ce butin exceptionnel ?

Wilfried Devillers, service reportages - Mis à jour le . 1 min

Huit bijoux d'une valeur inestimable ont été dérobés ce dimanche au Louvre. Les quatre auteurs du crime sont toujours recherchés. Mais que peuvent-ils faire d'un tel butin ? L'hypothèse de pierres desserties et revendues semble être la piste privilégiée.

Toujours aucune trace des quatre malfaiteurs et de leur butin inestimable deux jours après le cambriolage qui a eu lieu au Louvre ce dimanche. L'affaire occupe une soixantaine de policiers et des enquêteurs qui ont quelques indices à leur disposition comme ce gilet jaune, abandonné sur les lieux.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Que vont-ils faire de leur butin ? Ces huit bijoux de la collection des Joyeux de la Couronne sont-ils destinés à garnir la collection d'un riche collectionneur ? Cette piste n'est pas abandonnée, mais un autre scénario semble plus plausible : celui de la revente des bijoux séparément.

Retailler les pierres

La parure d'émeraude de l'impératrice Marie-Louise comme celle de saphir bleu de la reine Amélie pourrait rapidement être démantelée pour que les gemmes soient ensuite revendues via des réseaux criminels de recel.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Avant cela, certaines de ces pierres seront d'abord retaillées pour les rendre quasiment intraçables et donc plus faciles à revendre : "Elles peuvent être retaillées pour leur donner une autre identité en changeant leur allure, leur poids et leur forme", explique Jacques Morel, référent sécurité de l'Union Française de la Bijouterie.

"Des simples pierres marchandes"

Mais une fois desserties et retaillées, ces pierres vont perdre une grande partie de leur valeur : "Quand vous les retaillez, vous perdez de la matière, donc vous perdez de l'argent, presque les trois quarts de la valeur de la pierre. Déjà dans ces milieux-là, à partir du moment où les bijoux sont démontés, ils perdent de leur leur valeur exceptionnelle et ça devient des simples pierres marchandes", poursuit le chercheur.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Pour Jacques Morel, comme d'autres spécialistes de la joaillerie, les gemmes les plus solvables du butin dérobé dimanche sont sans doute les 200 perles du diadème de l'impératrice Eugénie, qui ne nécessitent aucune retaille.