Vaccin AstraZeneca : pas d'inquiétude pour la 2e dose des plus jeunes, selon la HAS

La vaccination chez les jeunes avec AstraZeneca a été interrompue la semaine dernière (photo d'illustration).
La vaccination chez les jeunes avec AstraZeneca a été interrompue la semaine dernière (photo d'illustration). © THOMAS KIENZLE / AFP
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avec AFP
"Il s'avère que quand on attend un peu plus pour la deuxième dose, l'efficacité vaccinale est meilleure", a argué jeudi la présidente de la Haute autorité de santé (HAS), Dominique Le Guludec, interrogée sur la vaccination avec AstraZeneca, interrompue la semaine dernière chez les moins de 55 ans. 

Les moins de 55 ans ayant déjà reçu une première dose du vaccin anti-Covid AstraZeneca en France ne doivent pas s'inquiéter quant à leur deuxième dose, a affirmé jeudi la Haute autorité de santé (HAS), alors que la vaccination chez cette population a été interrompue la semaine dernière.

 

"Quand on attend un peu, l'efficacité vaccinale est meilleure"

La HAS a recommandé vendredi de réserver le vaccin du laboratoire anglo-suédois aux personnes de 55 ans et plus, à la suite de cas graves et rares de troubles de la coagulation, observés plutôt chez des personnes jeunes. Mais les moins de 55 ans qui avaient reçu une première injection du vaccin avant cette décision "n'ont pas d'inquiétude" à avoir sur leur deuxième dose, étant donné qu'un intervalle de 12 semaines est recommandé entre les deux doses, a assuré sur franceinfo la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec.

"Il s'avère que quand on attend un peu plus pour la deuxième dose, l'efficacité vaccinale est meilleure. Donc il n'y a pas d'inquiétude, on peut attendre les 12 semaines, voire même un petit peu plus, et d'ici là nous aurons les réponses", a-t-elle dit. "On a du temps pour répondre parce que la deuxième dose se fait au troisième mois et on a commencé à injecter (le vaccin AstraZeneca) début février", a ajouté le Pr Le Guludec.

 

La possibilité de vaccins mixtes - recevoir une première dose d'AstraZeneca et une seconde de Pfizer ou de Moderna - est par ailleurs "à l'étude" car "nous aurons besoin de schémas mixtes vaccinaux, ne serait-ce que pour les variants" du coronavirus. La vaccination reste "la priorité numéro un" et "nous faisons tout pour faciliter la campagne", a ajouté le Pr Le Guludec, selon laquelle la décision de faire appel à d'autres professions (vétérinaires, etc.) pour prêter main forte est "imminente".