Les laboratoires font face à un afflux de patients voulant effectuer un test PCR. 1:22
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Le gouvernement a annoncé la semaine dernière des circuits prioritaires dans les laboratoires pour tester les personnes asymptomatiques, les cas contacts et le personnel soignant. Le ministre Olivier Véran doit dévoiler jeudi des mesures concrètes pour leur mise en place, alors que les laboratoires font face à un afflux de patients.

Face à l’engorgement des laboratoires pour effectuer les tests du coronavirus, le gouvernement cherche des solutions. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé vendredi dernier des circuits prioritaires pour trois catégories : les patients asymptomatiques, les cas contacts et les personnels de santé. Mais près d’une semaine plus tard, les laboratoires sont toujours saturés, avec des délais pouvant aller jusqu’à 12 jours dans certaines régions pour l’obtention des résultats.

Face à cette situation difficile, le ministre de la Santé Olivier Véran pourrait dévoiler jeudi en fin d’après-midi des mesures concrètes pour aider les laboratoires.

A Paris, des circuits prioritaires pour les médecins généralistes

"On va s’appuyer sur toutes les expériences locales lancées ces derniers mois pour affiner notre stratégie nationale de priorisation de tests", nous confie un proche d’Olivier Véran. L’une des pistes sur la table provient de l'AP-HP, les hôpitaux de Paris. Depuis un peu plus d’un mois, le dispositif "Covisan" réserve des circuits prioritaires aux médecins généralistes.

Quand ces derniers reçoivent en consultation des patients avec une forte suspicion Covid, ils appellent immédiatement le centre "Covisan" dédié. Le patient est reçu, testé sur place, ainsi que ses cas contacts. En moins de 48 heures, les patients connaissent leurs résultats.

Vers l’ouverture de structures dédiées dans les zones fortement touchées

Il existe actuellement cinq centres "Covisan" à Paris. Selon nos informations, le ministre de la Santé devrait annoncer la création de plusieurs structures similaires dans les zones fortement touchées : à Bordeaux, Marseille, en Guadeloupe et même à Lille, dernière grande ville qui préoccupe le gouvernement.