Les réservations sont en baisse à la SNCF. 1:19
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Aurélien Fleurot, édité par Antoine Terrel
Alors que l'incertitude règne autour des fêtes de fin d'année, la SNCF laisse tout de même la possibilité aux usagers de réserver leurs billets de train, et assurent qu'ils seront remboursables sans conditions en cas d'annulation. Mais les réservations n'ont pas décollé, et accusent un net retard par rapport aux autres années. 

Alors que la seconde vague de l'épidémie de coronavirus continue de frapper la France, malgré de premiers signes d'amélioration, l'incertitude règne toujours autour de l'organisation des fêtes de fin d'année. Jeudi, lors de sa conférence de presse, le Premier ministre Jean Castex a ainsi indiqué qu'il était "encore trop tôt" pour réserver ses billets de train. Malgré ce contexte incertain, la SNCF tente de se préparer au mieux à cette période inédite, mais les réservations sont sans surprise en nette baisse, avec 55% de retard par rapport une mi-novembre habituelle. 

On est donc très loin du rush classique de fin d'année. En général, début octobre, l'ouverture à la réservation des billets pour Noël est un petit événement, avec des dizaines de milliers de connexions sur le site de la SNCF dès 6 heures du matin pour essayer d'avoir le meilleur tarif et l'horaire le plus pratique. 

Les clients achètent leurs billets de moins en moins en avance

Mais cette année, l'ouverture est passée totalement inaperçue. Et même avant l'annonce du reconfinement, les réservations n'ont pas décollé. La SNCF a pourtant tout mis en oeuvre pour rassurer les Français qui voudraient voyager en train : tous les billets seront remboursables sans conditions en cas d'annulation, et l'offre sera normale, avec 100% du trafic qui pourra être assuré, si la situation sanitaire le permet. En clair, si les déplacements pour passer les fêtes en famille sont autorisés.

Et s'il y a un pic de réservation, la SNCF l'imagine vers la mi-décembre, pas avant. C'est devenu la norme en ce moment : les clients achètent leurs billets au maximum huit jours avant leur départ, et de plus en plus souvent, à peine 48 heures avant.