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Roland-Garros : Loïs Boisson, de ses premières balles à l'ASPTT Dijon au court Philippe-Chatrier

Jean-Luc Boujon . 1 min
La sensation française Loïs Boisson contre Mirra Andreeva se jouera en début d'après-midi ce mercredi.
Loïs Boisson. DPPI via AFP / © Matthieu Mirville / DPPI via AFP

Révélation française de Roland-Garros à 22 ans, Loïs Boisson impressionne par sa détermination, ses qualités physiques et son jeu taillé pour la terre battue. Des compétences qu'elle a développées petite, dans son club de l'ASPTT Dijon.

Inconnue du grand public il y a encore quelques jours et classée à une anonyme 361e place au classement mondial, Loïs Boisson s'est fait un nom en atteignant les quarts de finale de Roland-Garros. Elle affrontera ce mercredi la Russe Mirra Andreeva (6e) pour une place dans le dernier carré.

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Un défi immense pour cette joueuse de 22 ans, qui ne cesse d'impressionner depuis le début du tournoi par ses coups et son sang-froid sur le court. Autant de qualités qu'elle a développées dans son club de l'ASPTT Dijon, où elle a débuté et où l'on suit avec beaucoup de fierté le parcours de la petite Loïs, devenue très grande. 

Une pépite dès l'âge de ses 8 ans

Loïs Boisson débarque au club en 2011, alors qu'elle n'a que 8 ans. Immédiatement, l'entraîneur Patrick Larose détecte un immense potentiel. "Je lui donne une raquette, elle n'avait jamais joué, je commence à lui lancer des balles à la main... Elle avait une explosivité du bras... C'était déjà énorme ! Après, les déplacements, c'était pareil, sur des petits jeux, elle était très adroite. À 8 ans, faire ça, c'est énorme ! J'appelle le moniteur qui était avec moi et je lui dis, 'là, on a une pépite'", se remémore-t-il.

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"Quand elle ne voulait plus jouer, c'était comme ça et pas autrement"

Une pépite façonnée durant ses quatre ans au club de Dijon, avec un ingrédient supplémentaire, un sacré caractère, se souvient Stéphane Neveu, directeur sportif du club. "Quand elle n'avait plus envie de s'entraîner, elle ne s'entraînait plus et c'était comme ça. Quand elle ne voulait plus jouer, c'était comme ça et pas autrement. Parfois, elle boudait ou jetait sa raquette. Il fallait de la patience pour les encadrants car elle n'était pas toujours facile à suivre", raconte-t-il.

"Je pense qu'aujourd'hui, ce caractère, que certains estimaient à l'époque pouvant être un handicap, elle en a fait une force. On le voit à sa détermination et à son sang-froid dans les points importants. Elle a une grande force mentale", ajoute-t-il.

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Une joueuse au caractère bien trempé qui inspire beaucoup la petite Alia, 8 ans, jeune espoir du club. "Elle est forte ! Moi, ce que j'aime chez elle, c'est son coup droit, son service et... son mental. Quand elle perd, elle revient dans le match et elle gagne. Et moi, quand elle gagne, je suis heureuse", sourit-elle. Un bonheur que la petite Alia aimerait voir se prolonger pour Loïs Boisson jusqu'à la finale de samedi.