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Nina Droff, édité par Laura Laplaud / Crédit photo : JULIAN FINNEY / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES VIA AFP
Coup d'envoi de la première journée du tournoi de Roland-Garros. Un championnat devenu une "institution" en France avec ses 600.000 spectateurs, ses 700 matches remplis de suspense et ses champions. Même après un siècle d’existence, l'histoire d’amour entre le tournoi et les Français n'est pas près de se terminer.

Les spectateurs et les téléspectateurs devraient être à nouveau au rendez-vous de cette édition 2023 qu'Europe 1, radio officielle, vous fera vivre. Crée en 1891, le tournoi de Roland-Garros vous a forcément laissé quelques souvenirs : des matches de légende où on ose à peine respirer, des souvenirs de révisions du bac ou de partiels avec un œil sur les cours, l'autre sur le court...

Depuis des années, Roland-Garros est un vrai rituel pour les Français. "C'est un tournoi que je suis depuis que je suis ado, cela signifie le retour du beau temps, les vacances d'été qui approchent", "c'est toute mon enfance, j'ai joué ici en championnat, c'est un théâtre magnifique pour le tennis", témoignent ces deux passants au micro d'Europe 1.

Les meilleurs souvenirs de ces Français

Une ambiance estivale, festive, parfois un peu nostalgique, mais surtout de grands souvenirs sportifs. "Mon meilleur souvenir ? Quand j'ai vu Yannick Noah gagner !", "une balle de match sauvée par Panatta en 1976 et il gagne le tournoi", "le service à la cuillère de Michael Chang, c'était magnifique à voir", "un Nadal-Djokovic en finale", se souviennent ces fans.

Un tournoi mémorable pour les spectateurs mais aussi pour les joueurs. Le tennisman français, Richard Gasquet participe cette année à Roland Garros pour la 20e fois. Il se souvient de sa première fois sur la terre battue. "J'ai regardé tout jeune Roland-Garros à la télé, avant de me retrouver sur le court Suzanne Lenglen. C'était quelque chose d'incroyable, c'était fou de vivre ça. J'avais 16 ans. Quand tu joues ton premier Roland-Garros, que tu es Français, c'est quelque chose d'inimaginable", confie-t-il au micro d'Europe 1.