Pas plus de 5.000 personnes pourront assister au match Bordeaux-Nantes ce week-end, au Stade Matmut Atlantique. 1:48
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Ariel Guez
Invité de la matinale d'Europe 1, le directeur général de la Ligue de football professionnel Didier Quillot a affirmé que la LFP serait "en soutien" des clubs qui demanderaient des dérogations pour accueillir plus de spectateurs dans leurs stades. Selon lui, dans tous les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, "il y a clairement la place".
INTERVIEW

Le coronavirus continue de circuler en France, mais la planète football continue de vivre. Alors que l'OL et le PSG joueront cette semaine en demi-finales de la Ligue des champions, la Ligue 1 reprendra vendredi soir. Mais les Girondins de Bordeaux, qui espéraient une dérogation préfectorale pour passer à 10.000 spectateurs contre le FC Nantes, ont vu leur demande rejetée par la préfecture de Gironde (tout rassemblement de plus de 5.000 personnes est censé être interdit, ndlr). Invité à réagir, lundi sur Europe 1, le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) s'est dit "surpris" et a dénoncé un "deux-poids deux mesures", avec le parc vendéen du Puy du fou, qui a pu accueillir 9.000 personnes samedi soir. Didier Quillot a affirmé que la LFP serait "en soutien" des clubs qui voudraient demander des dérogations pour accueillir plus de 5.000 personnes. 

 "On peut s’interroger sur ce plafond de 5.000 personnes"

"À la LFP, on a défini un protocole sanitaire pour l'accueil du public jusqu'à 5.000 personnes dans le strict respect des mesures sanitaires et au-delà, dès l’instant où le préfet peut donner une dérogation", explique le directeur général de la Ligue. "C'est à partir de ce protocole qui respecte strictement les conditions sanitaires que les clubs vont demander des dérogations et nous allons les aider et être en soutien auprès des ARS locales pour qu’il y ait une uniformité dans les décisions qui seront prises", détaille Didier Quillot. 

Car selon lui, dans tous les stades de Ligue 1 et de Ligue 2, "il y a clairement la place" pour accueillir plus de 5.000 personnes. "On peut s’interroger sur ce plafond de 5.000 personnes", glisse Didier Quillot, qui estime que de "partir de la jauge totale de chaque stade aurait beaucoup plus de sens". 

Enfin, alors que de plus en plus de cas sont détectés ou suspectés au sein des effectifs des clubs français, Didier Quillot indique que la LFP souhaitait "une uniformité dans la façon dont les clubs vont tester les joueurs et éventuellement les isoler en fonction des tests."