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Léon Marchand : la «Leonmania» ne faiblit pas, à Toulouse, les inscriptions dans le club formateur du champion français explosent

Europe 1 avec Charles Luylier - Mis à jour le . 1 min

Après avoir éclaboussé le monde de son talent lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Léon Marchand a de nouveau brillé dans les bassins lors des Mondiaux de natation à Singapour. Une performance qui a fait exploser les inscriptions dans son club formateur des Dauphins du TOEC, à Toulouse.

C'est la star des Mondiaux de natation à Singapour. Léon Marchand confirme son statut, un an après les Jeux olympiques de Paris 2024 où la France l'a découvert. C'est notamment à ce moment-là qu'avait débuté la "Léon Marchand mania" dans tout le pays et encore plus dans sa ville d'origine, Toulouse. Là-bas, son club formateur des Dauphins du TOEC avait enregistré un boom des inscriptions. Engouement qui continue et qui connaît même un nouveau regain en ce milieu d'été. 

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30% d'adhésion en plus

Dans le bureau des inscriptions, Myriam, la secrétaire du club, ne sait plus où donner de la tête. Depuis le début des Mondiaux à Singapour, c'est 30% d'adhésion en plus. "Il y a des jours où ça appelle tout le temps. Téléphone, mails, personnes qui viennent au bureau pour s'inscrire, enfin bref, on n'arrête pas", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.

Myriam doit même refuser du monde. "Sur ma liste, il y a 50 personnes en liste d'attente. Elles appellent et on leur dit gentiment que les bassins ne sont pas extensibles", précise-t-elle. Des bassins qui appartiennent à la ville de Toulouse et que Les Dauphins du TOEC doivent donc partager. 

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Cinq maîtres-nageurs en plus

Mais vu l'engouement, la mairie va octroyer davantage de créneaux horaires au club. Plus de séances donc, car plus de monde. Mais cela nécessite d'avoir plus d'encadrants. Indispensable selon Michel Coloma, le directeur du club. "On a commencé à anticiper et à recruter davantage pour ne pas mettre en difficulté technique et sécuritaire les futurs adhérents. C'est très important pour nous", explique-t-il. 

Cinq maîtres-nageurs se rajouteront donc à la trentaine que compte le club. Mais attention, il en manque dans la région, et si cette "Léon Marchand mania" continue, il faudra très vite en former ici.