Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand. 1:58
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Laetitia Drevet avec AFP , modifié à
Le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a écrit à la Fédération français de football, conjointement avec les maires d'Ajaccio et de Troyes, afin de demander la tenue des barrages d'accession en Ligue 1, annulés pour cause de coronavirus. 

Les maires d'Ajaccio, Troyes et Clermont-Ferrand ont conjointement demandé à la Fédération française de football (FFF) d'organiser cet été des barrages pouvant permettre à l'une des trois équipes de ces villes de monter en Ligue 1. Invité d'Europe mercredi matin, le maire de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a évoqué la "frustration" d'équipes ayant "plutôt brillé dans une compétition où tout le monde est à la fin dans un mouchoir de poche en terme de points". 

Le 30 avril, le Conseil d'administration de la Ligue, en conformité avec les annonces du gouvernement, avait décidé d'arrêter définitivement la saison de Ligue 1 et de Ligue 2, figeant le classement de L2 en permettant uniquement à deux clubs, Lorient et Lens, de monter en L1. 

"Les Français ont besoin d'émotions collectives"

Dans leur lettre, les trois maires insistent sur le fait que leurs trois clubs locaux, classés respectivement 3e, 4e et 5e selon le classement final de la deuxième division au moment de l'arrêt définitif de la saison mi-mars, "ont sur le terrain de jeu de la Ligue 2 gagné leurs places sans contestation aucune et auraient même pu aller plus haut si la saison était allée au bout". "Il y a l'envie d'en découdre...", appuie Olivier Bianchi. 

Le président de la FFF, Noël Le Graët, avait par ailleurs proposé, après la fin de l'état d'urgence sanitaire, la tenue des finales de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue. "Alors pourquoi ne pas jouer des play-offs ?", interroge Olivier Bianchi, qui poursuit : "Je pense que ce serait une bonne proposition dans un moment où les Français ont aussi besoin de bonnes nouvelles et d'activités pour partager des émotions collectives." La Ligue se réunit mercredi en assemblée générale, mais ses dirigeants ont régulièrement martelé ces dernières semaines que leurs décisions du 30 avril étaient "solides" et "définitives"...