Grégoire Margotton était l'invité d'Europe 1 vendredi matin. 0:57
  • Copié
Grégoire Margotton, le commentateur vedette de TF1 et de Téléfoot, a évoqué la difficulté de son rôle en l’absence de public dans les stades de foot, en raison de la pandémie de coronavirus. "On ne commente pas de la même manière. Ce n'est pas la meilleure époque de mon métier", a avoué le journaliste.
INTERVIEW

Depuis quelques mois, Grégoire Margotton et les commentaires sportifs doivent s’adapter à des conditions radicalement différentes. Avec la pandémie de coronavirus, les stades résonnent désespérément vides, malgré la présence de quelques milliers de spectateurs maximum. Le commentateur vedette de TF1 et de la nouvelle chaîne Téléfoot a évoqué sa difficulté à s’habituer à ces enceintes quasiment sans âme et sans vie.

"On ne commente pas de la même manière. Ce n'est pas facile, ce n'est pas la meilleure époque de mon métier et du rôle de commentateur", a avoué Grégoire Margotton, qui commente les matches de l’équipe de France sur TF1 et les grandes affiches de Ligue 1 sur Téléfoot, le nouveau diffuseur principal du championnat de France depuis cet été.

Retrouvez toute l’actu médias dans notre newsletter quotidienne

Recevez chaque jour à 13h les principales infos médias du jour dans votre boîte mail. Un rendez-vous incontournable pour être au point sur l’actu, les audiences télé de la veille et faire un point sur les programmes à ne pas manquer.

Abonnez-vous ici

 "Quand j’arrive à mon poste de commentateur, j’ai dix minutes de dépression à chaque match"

Grégoire Margotton a, comme beaucoup de fans de foot, du mal à s’adapter à ces stades quasi vides. "Je pensais vivre très bien le fait de retourner dans un stade et je suis très heureux de revoir des réalisateurs, des caméramans que je connais depuis très longtemps de l'époque Canal+ (il a été longtemps une figure de Canal+ avant d’aller sur TF1). Mais quand j'arrive à mon poste commentateur, j'ai dix minutes de dépression à chaque match. De me retrouver dans un stade vide, c'est absolument terrible. Donc oui, je ne commente pas de la même manière", a déploré le journaliste.

"Quand il y a un but d’Eduardo Camavinga ou de Dimitri Payet, on se sent obligé de parler tout le temps parce qu'il faut meubler, parce qu'il n'y a pas d'ambiance. Alors que quand un stade explose, on peut se taire pendant 10 secondes et profiter."