Les supporters bordelais s'interrogent sur l'avenir de leur club. 1:36
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Stéphane Place, édité par Ophélie Artaud , modifié à
Ce mardi, la DNCG, le gendarme financier du football français, a acté la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en National 1. Le club risque désormais le dépôt de bilan. Du côté des spectateurs, la tristesse, la colère et la déception laissent leur place à de nombreuses interrogations.

La descente aux enfers pour les Girondins de Bordeaux. Ce mardi, la DNCG, le gendarme du foot français, a confirmé la relégation administrative des Bordelais en Nationale (troisième division), malgré leur appel. Pour le club, c'est le risque d'un dépôt de bilan. Du côté des supporters, c'est une vraie claque.

"Ils n'ont pas su gérer"

Une relégation pas complètement surprenante mais qui n'empêche pas la peine des amateurs de sport. "C'est bien triste. Ils n'ont pas su gérer, ils n'ont pas su recruter, ils n'ont pas su avoir des techniciens pour tenir un club comme ça, ce qui est dommage", regrette Jean-Pierre.

"J'ai vécu des grands moments de foot. J'ai vécu des matches Bordeaux contre le Milan AC. Et là, nous allons les voir jouer contre des équipes presque inconnues", ajoute Benoît, sidéré. "Je ne comprends pas... Et que va-t-on va faire du Matmut ? Je ne vois pas en quoi le stade pourrait servir, déjà qu'on avait du mal à le remplir en Ligue 1."

"La recette, c'est d'avoir un public fidèle"

Alexandre s'interroge lui aussi sur l'avenir de ce grand stade qui ne correspond plus au standing des footballeurs bordelais. "En national, je doute qu'il y ait autant de monde aux matches. C'est un problème qui concerne le club et ceux qui ont décidé de construire ce stade. Ça ne doit pas forcément concerner le contribuable", estime le supporter.

Des amoureux du club qu'il faudra être capable de mobiliser. "C'est comme à Strasbourg, il y a une dizaine d'années, ils sont montés grâce au public et ils avaient 20.000 spectateurs. Même en troisième division, la recette, c'est peut-être d'avoir un public fidèle", insiste Pascal. Ce matin, les amateurs de foot veulent croire à un ultime recours, devant les tribunaux cette fois.