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SNCF : une liaison TGV Lyon-Bordeaux annoncée en 2027, évitant le Massif central

Gauthier Delomez - Mis à jour le . 1 min
SNCF : une liaison TGV Lyon-Bordeaux annoncée en 2027, évitant le Massif central
SNCF : une liaison TGV Lyon-Bordeaux annoncée en 2027, évitant le Massif central © Serge ATTAL / ONLY FRANCE / Only France via AFP

La SNCF a annoncé ce jeudi l'ouverture d'une liaison TGV quotidienne reliant les villes de Lyon et de Bordeaux en cinq heures environ, au plus tard à la mi-2027 et qui évitera le Massif central. Ce nouveau trajet permettra au groupe ferroviaire d'augmenter son offre de liaisons low-cost Ouigo de 30% d'ici à 2030.

Cinq heures sans la moindre correspondance pour relier les villes de Lyon et de Bordeaux en train, c'est la promesse de la nouvelle liaison TGV quotidienne annoncée par la SNCF ce jeudi pour 2027. "Nous ouvrirons une liaison Lyon-Bordeaux au plus tard mi-2027 avec des arrêts prévus à Massy en Ile-de-France, Saint-Pierre-des-Corps près de Tours, Poitiers et Angoulême", a déclaré à la presse Jérôme Laffon, directeur Ouigo au sein de SNCF Voyageurs. Ce tracé évitera donc le Massif central.

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Renforcement de l'offre Ouigo d'ici à 2030

"D'ici 2030, nous allons avoir 30% de rames en plus, 30% de places de plus et 30% de voyageurs en plus sur le réseau Ouigo", a ajouté Alain Krakovitch, directeur des trains TGV et Intercités au sein de SNCF Voyageurs. Un renforcement de l'offre rendu possible grâce à cette nouvelle liaison Lyon-Bordeaux.

La compagnie ferroviaire ambitionne ainsi de parvenir à 200 millions de voyageurs sur l'ensemble de son réseau TGV en Europe. Pour cela, Ouigo va recycler et rénover complètement les rames de TGV qui vont bientôt être remplacées par des rames neuves construites par Alstom. Sa flotte devrait passer de 38 à 50 rames.

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Une esquive du Massif central qui agace les élus locaux

Cette liaison Lyon-Bordeaux, qui évite le Massif central, est critiqué par les élus locaux qui s'estiment déjà mis de côté par le groupe ferroviaire. "Ce que nous voulons, c'est l'installation d'un train Intercités (non TGV) qui passe par les voies existantes entre Lyon et Bordeaux, et permettrait d'irriguer beaucoup d'autres villes", explique Marc Goutteroze, président du collectif Aurail, auprès de l'AFP.

Quoi qu'il en soit, la SNCF veut réunir un million de voyageurs sur le TGV Lyon-Bordeaux à terme, avec un prix de départ fixé à 19 euros la place et la promesse d'"un billet sur deux à moins de 30 euros", selon Jérôme Laffon. Une manière pour le groupe d'attirer les usagers de l'avion, du car ou encore du covoiturage.