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avec AFP , modifié à
En difficulté financière après sa relégation sportive en Ligue 2 à la fin de la saison passée, le club girondin, reçu mardi à Paris, n'a pas réussi à convaincre la DNCG fédérale. Son propriétaire Gérard Lopez avait reconnu ces derniers jours qu'en cas de décision défavorable, le club risquait le dépôt de bilan.

La rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en National (3e division) a été confirmée mardi par la commission d'appel de la DNCG, le gendarme financier du football, selon le procès-verbal de la Fédération française (FFF) consulté par l'AFP. En difficulté financière après sa relégation sportive en Ligue 2 à la fin de la saison passée, le club girondin, reçu mardi à Paris, n'a pas réussi à convaincre la DNCG fédérale et son propriétaire hispano-luxembourgeois Gérard Lopez avait reconnu ces derniers jours qu'en cas de décision défavorable, le club risquait le dépôt de bilan.

Le dépôt de bilan peut être craint

Bordeaux a la possibilité de solliciter le Comité national olympique et sportif (CNOSF) en troisième instance pour tenter d'être réintégré à la Ligue 2, mais vu les délais avant l'étude de son cas - "pas avant début août", selon un avocat spécialisé -, le dépôt de bilan peut être craint. Il pourrait alors être suivi d'une liquidation judiciaire et d'un redémarrage en National 3, le 5e échelon national où évolue l'équipe réserve du club. 

Le 14 juin, les Girondins avaient été rétrogradés administrativement par la DNCG, moins d'un an après l'arrivée de Lopez aux commandes d'un club alors déjà menacé d'une rétrogradation administrative en Ligue 2, aux côtés des créanciers américains King Street et Fortress.

D'autres grands noms déjà relégués administrativement

Ces derniers jours, les dirigeants du club au scapulaire avaient trouvé un accord avec les créanciers en vue de ce passage devant la DNCG fédérale, selon une source dans l'entourage de Gérard Lopez. Mais la commission d'appel n'a pas repêché le club six fois champion de France, qui devait trouver 40 millions d'euros pour obtenir le feu vert du gendarme financier du football français.

Dans un communiqué, le club dénonce une rétrogradation "incompréhensible" et annonce qu'il déposera un "recours". "Je me battrai jusqu'au bout et c'est la raison pour laquelle nous avons décidé d'exercer un recours contre cette décision inique", a annoncé Gérard Lopez.

Un recours qui semble avoir peu de chance d'aboutir. Les Girondins de Bordeaux rejoindraient ainsi d'autres grands noms déjà relégués administrativement dans le passé, comme Bastia (2017), Strasbourg (2011) ou encore l'Olympique de Marseille (1994).