Foot : Manchester City remporte la Coupe de la Ligue anglaise

Manchester City, Adrian DENNIS / AFP 1280
Mes Citizens peuvent encore rêver d'un quadruplé cette saison. © Adrian DENNIS / AFP
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avec AFP
Manchester City a conservé la Coupe de la Ligue, devant une vaillante équipe de Chelsea, 4 tirs au but à 3 (0-0 a.p.), dimanche à Wembley. Une rencontre marquée notamment par un coup de sang de Maurizio Sarri, l'entraîneur de Chelsea.

Manchester City a remporté la Coupe de la Ligue anglaise aux dépens de Chelsea, 4 tirs au but à 3 (0-0), dimanche en finale à Wembley. Détenteurs de l'édition 2018 de la compétition, les "Citizens" conservent donc leur titre et peuvent encore rêver d'un quadruplé en fin de saison.

Pour Chelsea, c'est plus compliqué. Contesté, Maurizio Sarri se devait de l'emporter dimanche pour conserver son poste. Si l'Italien n'est pas reparti avec le trophée, son équipe a toutefois montré de bonnes choses en seconde période. En tout cas, bien meilleure que lors du naufrage sur la pelouse de Manchester City il y a deux semaines en championnat (6-0).

Scène surréaliste et coup de sang de Sarri. La défaite lui laissera sans doute un goût amer après la scène surréaliste de la fin de la prolongation. Sergio Agüero venait de tenter une dernière frappe, bien arrêtée par Kepa Arrizabalaga. Mais le gardien semble se blesser légèrement. Sarri a alors voulu faire rentrer son remplaçant Willy Caballero, un changement annoncé par le quatrième officiel... Mais, de retour sur ses pieds, Kepa refuse pendant plusieurs minutes de sortir devant un Wembley interloqué.

L'Italien, fou de colère, insiste, déchire sa veste, fait mine de quitter le stade, sans que le portier espagnol ne bouge d'un pouce... Est-ce le signe que Sarri a perdu son vestiaire ? Ou simplement, que le gardien se sentait capable d'être décisif durant la séance de tirs au but à venir ? 

Las, le portier espagnol a bien détourné la tentative de Leroy Sané, mais, en face, Ederson a capté la frappe de Jorginho et a bénéficié du tir sur le poteau de David Luiz. Une fin de match théâtrale, bien plus intéressante que les 120 premières minutes de la finale.