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Thibauld Mathieu
À quelques heures du quart de finale des Bleues face aux États-Unis, Jérôme Langlais, directeur du département Brand d'Havas Sports & Entertainment, évoque la couverture médiatique de la Coupe du monde féminine en France.

Ils étaient 11 millions à regarder le match d'ouverture face à la Corée du Sud, 10,3 contre la Norvège, 9,6 contre le Nigeria. Contre le Brésil, en huitièmes de finale, un téléspectateur sur deux était même derrière sa télé pour supporter les Bleues. Avant même leur quart tant attendu face aux Américaines, les chiffres suffisent à confirmer l'engouement créé lors par cette Coupe du monde. "C'est vraiment la première fois qu'un sport féminin bénéficie d'une telle couverture", valide sur Europe 1 Jérôme Langlais, directeur du département Brand d'Havas Sports & Entertainment.

"Cette Coupe du monde sera un acte fondateur"

"On est sensiblement au même niveau que pour les matches de la Coupe du monde des garçons l'année dernière", remarque-t-il d'ailleurs. D'ailleurs "le public qui regarde les matches masculins et féminins est sensiblement le même", renseigne-t-il.

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Plus que jamais, Jérôme Langlais en est persuadé, "cette Coupe du monde sera un acte fondateur". D'autant plus si les Bleues parviennent à passer l'obstacle américain en quarts, puis à se hisser en finale, le 7 juillet prochain. Dans un tel scénario, "on peut espérer 20 millions de téléspectateurs, et s'approcher des grands spectacles sportifs qui réunissent bien au-delà des fans", veut croire l'expert. Il n'est visiblement pas le seul à l'espérer.