Le Grand Prix de France de F1 n'aura pas lieu. Ses organisateurs ont annoncé lundi l'annulation de l'événement prévu le 28 juin prochain sur le circuit Paul Ricard du Castellet, dans le Var, en raison des mesures prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus. En effet, l'interdiction, décidée par l'exécutif, des grands événements jusqu'au mois de juillet, et la fermeture de l'espace Schengen, rendent impossible la tenue du Grand Prix.
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"Impossible, pas raisonnable"
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir envisagé toutes les possibilités, explique une source proche du dossier. "On a tout regardé, tout étudié mais à chaque fois, on arrivait au même résultat : impossible, pas raisonnable."
L'hypothèse du huis clos a par exemple été étudiée. Mais quand bien même la présence du public était interdite, il resterait tout de même 3.000 personnes venant de toute l'Europe. Une jauge moyenne en Formule 1 qui comprend les dix équipes du plateau, les pilotes, les mécaniciens, les commissaires, les équipes médicales, ainsi que les équipes d'entretien et de sécurité. À chaque Grand prix de F1, c'est une petite ville qui se déplace.
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Les organisateurs assurent que les pertes sont minimes
Le report n'était lui non plus pas possible. Si l'avenir du Grand Prix de France n'est pas menacé dans l'immédiat, l'organisation planche néanmoins depuis lundi après-midi sur l'année prochaine puisque l'événement est inscrit au calendrier jusqu'en 2022. Pour ce qui est du manque à gagner, les organisateurs assurent que les pertes sont minimes, sans pour autant en dévoiler le montant exact.
Du fait de cette annulation, la saison 2020 de Formule 1 débutera donc en Autriche, sur le Red Bull Ring de Spielberg, du 3 au 5 juillet, a annoncé Chase Carey, président-directeur général de la Formule 1. "Probablement sans spectateurs", a-t-il ajouté.