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Vols, points de deal, squatteurs... À Toulouse, des agents de sécurité privés mobilisés pour surveiller les résidences

Charles Luylier . 1 min

Face à la montée des violences et au trafic de drogue dans certains quartiers de Toulouse, des habitants et bailleurs sociaux ont décidé de prendre les devants en s’appuyant sur un dispositif original : le GITES, pour Groupement interquartier de tranquillité et de sûreté.

Matraques, gilets pare-balles et chiens de patrouille. Chaque jour, jusqu’à minuit, une dizaine d’agents assermentés circulent dans une quinzaine de cités sensibles de la ville rose. Leur mission : reprendre le contrôle des parties communes, trop souvent investies par les trafiquants de drogue.

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Des patrouilles quotidiennes

Sous l’autorité du directeur général adjoint Fabien Morvan, les agents interviennent avec prudence, évitant de passer sous les coursives d’immeubles pour ne pas être la cible de projectiles. "Dernièrement, c’est une canette qui a été jetée. Ça peut faire très mal", raconte-t-il.

Mais le danger ne les empêche pas d’aller au contact. Lors d’une récente intervention, deux individus en situation irrégulière ont été surpris en pleine activité de revente dans un hall d’immeuble. "On a aussi découvert de la cocaïne et plusieurs sachets de cannabis", rapporte une agent.

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Des habitants majoritairement soulagés

Si la présence de ces patrouilles privées ne fait pas l’unanimité, elle est largement plébiscitée par les résidents. "Merci pour votre présence tous les jours", lance un habitant. Une reconnaissance qui donne du sens à l’engagement des agents : "C’est grâce à ces mots-là qu’on est contents de travailler", lance l'agent. Pour les familles, la différence est palpable : "Nous, qui avons des enfants, on évite de sortir à certaines heures", ajoute l'habitant.

Selon les chiffres avancés, seuls 5% des habitants critiqueraient l’intervention de ces équipes, un chiffre qui, à en croire certains, en dit long sur les alliances de cette minorité.